Montceau – L’appel du18 juin 1940, « un message pour l’avenir »

Que dirait, que ferait aujourd’hui le général de Gaulle dans ce monde d’aujourd’hui qui s’entredéchire, traversé par les guerres, les replis, les crises d’identité ? « Peut-être aurait-il rappelé que la grandeur d’une nation ne se mesure pas à son bruit mais à sa droiture. Que dans les conflits, ce sont la clarté, la constance et le respect du droit qui sauvent, pas les passions ni les postures » déclarait madame le maire en ce 18 juin 2025, jour de commémoration de l’appel du 18 juin 1940. « Il aurait surtout rappelé ceci : il y a toujours une flamme à raviver. Il y a toujours un appel à entendre ».

Mais le monde, notre monde se serait-il pas devenu sourd alors que nous vivons une époque de doutes. Pourtant, à ceux qui ont la capacité d’ouvrir les yeux et les oreilles, dans un temps où les opinions prennent souvent le pas sur les convictions, où les stratégies l’emportent parfois sur les principes, « la figure de de Gaulle reste un repère. Un phare » affirmait Marie-Claude Jarrot. « Je crois profondément que dans le tumulte de notre siècle, la voix du Général aurait beaucoup à nous dire ». Principalement sur la manière de servir, non pas les intérêts mais une exigence, « celle de la souveraineté, celle du respect mutuel entre les peuples » ajoutait le maire.

Car ici à Montceau-les-Mines, ville médaillée de la Résistance, « nous savons que la liberté est un combat de chaque jour. Le 18 juin n’est pas un monument, c’est un serment ».

L’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle a été l’étincelle d’un refus, le point de départ d’une espérance quand la France venait de subir la défaite. Un appel à l’intelligence du coeur et à fidélité de l’âme. « Qui pourrait croire que l’appel du 18 juin appartient au passé ? Il est au contraire, un message pour l’avenir » signifiait madame le maire.

La paix n’est jamais donnée.

Le 18 juin 1940, le général de Gaulle disait : « Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ».

 

 

J.B.

 

 

Le message de Patricia Miralles, ministre déléguée auprès du ministres des Armées a été lu par Marie-Noëlle Laforest, le texte de l’appel du 18 juin 1940 par Jocelyne Buchalik.

 

 

 

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