La Mère en Gueule a plusieurs cordes à son arc. Elles varient du chant à la lecture et même le théâtre pour faire vivre la mémoire sociale du Bassin minier. A chaque mouvent, elle est là, présente en soutien avec ses chansons et ses textes.
Les membres de l’association interviennent également dans les écoles, les EPHAD et, à la demande, là où on veut bien l’inviter. L’idée qui a germé à l’assemblée générale, est justement d’aller là où la culture peine à prendre racine, principalement dans les petites communes. « Nous pourrions intervenir avec une prestation au chapeau, ça ne coûte rien à la municipalité ».
Vous pouvez contacter la Mère en Gueule par mail : lemerengueule71@gmail.com ou au 06 87 13 65 30.
Depuis deux ans, l’association a intégré son nouveau local dans l’ancienne école Clara Schumann. Parfait mais « nous aurions besoin de place supplémentaire pour abriter nos costumes et le matériel ». Message passé à Jocelyne Buchalik, conseillère municipale, qui en a pris bonne note.
Car peu à peu, suite à l’incendie du local à la Sablière, la Mère en Gueule rachète ce qui est parti en fumée. La perte a été considérable. « Nous l’avions évalué à 150 000 €, l’assurance à versé 23 000 € » soulignait le président Jean-Paul Gueugnon. Certes, les finances ne sont pas dans le rouge, loin de là mais à l’association, on dépense quand c’est nécessaire.
Cette année, le programme de la Mère en Gueule arrive à mi-chemin. Le 1er juin elle sera aux Bizots, participera à la fête de la musique le 21 juin à Montceau, à une lecture le 24 juin aux CM2 de l’école Anatole France, probablement aux journées du patrimoine et animera la mobilisation du collectif « Nous toutes » en novembre.
Deux gazettes sont également en préparation mais avant 2026.
La Mère en Gueule comptait quarante adhérents en 2024.
J.B.