Eric Meny, le président de l’association qui gère le foyer des jeune travailleurs de Montceau-les-Mines aurait pu se montrer courroucé à l’heure d’ouvrir l’assemblée générale. Effectivement, le projet d’achat de la résidence Henri Malot aurait pu lui faire perdre ses derniers cheveux.
« J’aurais pu vous dire, agacé, que nous avons perdu, une fois de plus, une année dans des démarches veines (…) que certaines promesses n’ont pas toujours été tenues, que la discrétion n’a toujours été de mise mais le plus important pour nous, c’est d’aboutir » exposera t-il.
De toute évidence, le fait que l’association du FJT devienne propriétaire de la résidence Henri Malot, posait problème. « Nous subissions des freins. Allons nous avoir des aides, obtenir les agréments, avoir des garantis sur l’avenir ? » interrogeait il.
Finalement, il annonçait qu’après « moult palabres, de longues réflexions, des rencontres notamment avec le sous-préfet, les représentants des collectivité locales et l’OPAC, nous avons décidé de rester locataire de notre futur lieu d’hébergement ». En somme l’association va s’occuper de son coeur de métier, à savoir l’humain et laisser l’argent, les stratégies à ceux qui les maîtrisent.
L’OPAC va donc se porter acquéreur de la résidence Henri Malot, la signature de l’acte de vente est prévue au mois de janvier 2026. La transition entre le FJT actuel, rue de la Résistance et le nouveau bâtiment pourrait s’échelonner entre le mois d’octobre 2025 et le mois de juin 2026, selon la nature des travaux programmés par l’OPAC. Il est donc envisagé, en accord avec Amaëlles, que certains des futurs résidents du FJT soient orienté vers la résidence Henri Malot. Une convention est en cours sur le modèle identique à celui de la résidence Jean Rostand de Blanzy.
Reste toutefois un sujet épineux, la participation des communes du Bassin minier qui doivent mettre la main à la poche pour accompagner l’achat de la résidence Henri Malot et qui a soulevé de vives polémiques entre madame le maire de Montceau-les-Mines et le maire de Saint-Vallier, toujours très proche de ses sous. « J’ai une commune à faire tourner » avait-il répondu.
Pour rappel : Montceau – Foyer des Jeunes Travailleurs : Saint-Vallier et Sanvignes ne jouent pas collectif – L’infoRmateur de Bourgogne
Charge désormais à l’OPAC de réunir les subventions _ espérées _ de Blanzy, Montceau-les-Mines, Sanvignes et Saint-Vallier.
Le prix de vente de la résidence Henri Malot se monte à 2 M €.
« Aujourd’hui, nous sommes soulagés, nous allons continuer ce que nous savons faire, s’occuper des résidents sans avoir le poids du financement », résumait Eric Meny.
J.B.
