Montceau – Et « Simone Veil » sur l’école maternelle du Bois du Verne

Le nom de la nouvelle école maternelle au Bois du Verne, n’a pas été choisi au hasard. « Nous avons demandé l’autorisation à la famille » précise Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines.

Tous, Yves Séguy, préfet de Saône-et-Loire, Lionel Duparay, représentant le président du Département, Laetitia Martinez, représentante la présidente de la Région BFC et madame le maire, ont loué ce choix. « Un choix remarquable » note le préfet.

L’école s’appelle « Simone Veil », le « nom d’une grande figure de notre histoire de la République, une femme reconnue pour ses  qualités humaines et les valeurs qu’elle incarnait » ajoute Yves Séguy. « C’est un acte aussi politique » avance Laetitia Martinez. « Simone Veil, c’est le droit à l’avortement, ne l’oublions pas ».

« Simone Veil, un nom qui évoque le courage, la dignité, la résilience et l’humanité. Elle a traversé l’innommable pour ensuite consacrer sa vie à la justice et défendre le droit des femmes » insiste Marie-Claude Jarrot.

Par delà le symbole « Simone Veil », cette école maternelle au quartier du Bois du Verne « qui évolue, qui s’élève, qui se transforme, n’est pas seulement un bâtiment neuf que nous inaugurons. C’est un projet de société que nous célébrons. Un projet éducatif, écologique, architectural et humain » rappelle madame le maire. C’est une école que la ville a défendu et défend ardemment dans ce Montceau qui porte l’authenticité du respect, la solidarité et l’avenir. Elle a été conçue avec une exigence forte pour répondre aux enjeux de demain, ceux de la transition écologique, construite avec des matériaux durables, une gestion économe de l’énergie, des espaces de nature et de fraîcheur et même des mobilités douces. « Parce que nos enfants méritent d’apprendre dans un environnement qui respecte la planète qu’ils auront, demain, à protéger ».
Même la plus belle école ne suffit pas, il faut lui donner une âme et « son âme, ce sont les enfants d’abord » mentionne-t-elle sans oublier la directrice, les enseignants, les ATSEM, les AEH, les agents d’entretien et de restauration, les agents techniques et les parents. Une vraie communauté.

Car « ici, on apprend le respect, les valeurs, le vivre ensemble, on tisse une force, le lien social » ne manque pas de rappeler le préfet. Ce que Marie-Claude Jarrot formule par « l’éducation ne se limite pas aux savoirs académiques du monde. Elle aussi un apprentissage du monde, du respect des autres, des relations humaines, de la vie en collectivité ». L’école Simone Veil est une promesse d’avenir alors que beaucoup pensaient que ce quartier du Bois du Verne était oublié. « Nous l’avons reconnecté à l’avenir. Cette école est la promesse d’une ville qui respire mieux, qui apprend mieux, qui vit mieux ».

Laissons le mot de la fin à l’architecte de ce projet remarquable, Benoît Contet qui synthétise parfaitement cette inauguration en citant justement Simone Veil : « Une enfance heureuse, cela vous comble pour la vie. Cela vous donne des forces. On ne gâte jamais trop un enfant ».

 

J.B.

 

 

Le financement de l’école Simone Veil

Elle a été financée à hauteur de 44% par des subventions, 360 000 € (Etat), 940 000 € (La Région), 250 000 € (via Bois Local), 30 000 € (Effilogis), 561 151 € (Fonds Européens), 62 040 € (Agence de l’eau) et 300 000 € (Département). Coût total de la construction : 6 115 370 € TTC dont 2 223 191 € de subventions.

 

Quelques chiffres

Capacité d’accueil : 162 enfants de 2 à 6 ans

Effectif du personnel : 6 enseignants et jusqu’à 6 ATSEM

Superficie du bâtiment : 6 classes de 60 m2, 2 salles de repos de 40 m2, une grande salle d’activités de 160 m2, une salle BCD/multimédia de 45 m2, une garderie de 60 m2, bureau de direction, salle des maîtres, infirmerie et buanderie

 

 

Choix écologiques

Chaudière à granulés de bois, panneaux photovoltaïques, matériaux naturels et locaux (charpente en bois, caissons isolés en bottes de paille)

 

 

 

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