Capture écran.
Le confinement est une période difficile à vivre pour tous mais indispensable en cette période de crise sanitaire. Et comme cela ne suffisait pas, de mauvaises surprises surviennent ce dont a voulu nous faire part Marie-France L.
Cette femme de 54 ans qui habite au Bois du Verne à Montceau-les-Mines, ne roule pas sur l’or. Après une formation à l’AFPA, elle a obtenu son diplôme pour intervenir auprès des personnes âgées et dépendantes. Elle vient d’ailleurs de décrocher un CDI chez Domisol.
Elle explique son incompréhension fasse au système de la CAF :
« Le 7 mars 2020, je déclare mes ressources trimestrielles ( décembre, janvier pôle emploi et février pôle emploi et mon petit salaire). Mes ressources sont moins de 1000 € par mois.
Le 21 mars 2020, je déclare le changement de situation, j’ai signé mon CDI le 24 février 2020. Je suis intervenante aux domiciles des particuliers ».
Le jour même, elle reçoit un mail de la CAF.
« Là, je lis que j’ai une dette de 176 € soit février 88€ et mars 88€ pour APL trop perçue. Être honnête ne rapporte rien, je vais faire les démarches pour comprendre cette situation. Il y a peut-être un virus à la CAF ».
Même si elle n’a pas perdu son humour, Marie-France L. ne comprend pas ce qui lui arrive. « J’imagine que je ne suis pas la seule dans ce cas », dit-elle.
Malgré sa grande stupéfaction face à cette situation, Marie-France L. tient à rester positive et, dit-elle avec sérieux, « protégeons-nous et personnellement ma priorité est de continuer à intervenir auprès des personnes âgées, mobilités réduites… Prenez soin de vos proches et vous-même ».
J.B.
