Montceau – Avec le camp d’Auschwitz en filigrane

Alors que madame le maire se trouvait à 1400 kilomètres de Montceau-les-Mines, en Pologne où avec des lycéens de Parriat et Haigneré, ils ont visité le camp de la mort, d’Auschwitz Birkenau, la ville de Montceau commémorait ce dimanche le 80e anniversaire de la Libération des camps de déportation.

Montceau-les-Mines a eu ses déportés, une liste de noms qui a été égrainée par deux jeunes du conseil municipal et Amelie Ghulam Nabi aux monument aux Morts place de l’église alors que Michel Tramoy a rappelé justement cette nécessité de retenir les leçons du passé. A chaque commémoration devant un monument aux morts, anciens combattants et élus sont unanimes : « reconnaître l’horreur, c’est permettre de la combattre ».

La journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation nous a ramené aux périodes les plus sombres de notre histoire, à ces images d’Auschwitz. C’est se souvenir d’un processus insidieux énoncé par Himmler selon lequel le juif est un « bacille à éliminer », les Tziganes des « asociaux », les homosexuels  des « acteurs de la gangrène » ou encore les Francs-maçons des « sous hommes appartenant à une maçonnerie enjuivée ». Des mots encore difficiles à prononcer. Presque impossible à entendre.

Les camps d’extermination nazis ont pu être considérés comme les symboles extrêmes du mal quand l’homme oublie l’espoir et cherche à se substituer à lui, en lui usurpant le droit de décider ce qui est bien et ce qui est mal, de donner la vie et la mort.

 

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