« J’ai cru que j’allais le buter » balance une assistance maternelle dans les locaux de la MAM des Minis Pouss qui accueille des enfants confiés par des parents. Elle est filmée.
Depuis, cet établissement a été fermé fort logiquement quand la mairie de Montceau-les-Mines a été alertée pour « des faits qu’on peut qualifier d’assez graves » justifiait en juillet dernier, Josiane Bérard, adjointe au maire, en charge de la petite enfance.
Aujourd’hui, les dix mamans qui avaient confié leurs enfants à cette MAM installée dans les anciens locaux de l’école Suzanne Valadon au Bois Roulot, ont réuni la presse pour dire leur désarroi « parce que le procureur de la République n’a pas donné suite à nos plaintes » expliquent-elles.
Elles rappellent que le 1er juillet 2024, cinq mamans se sont rendues au commissariat de police de Montceau pour déposer plainte, « une plainte qui s’est transformée en main courante » précisent-elles. Quelques jours plus tard, le 10 juillet, dans un communiqué de la ville, il était indiqué que madame le maire a saisi le procureur de la République en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale et qu’une enquête de police était en cours. « Mais, répètent les mamans, le procureur n’a pas donné suite parce qu’il n’y a pas de violence physique ».
Donc, dans une MAM, en l’occurrence celle des Minis Pouss, des assistantes maternelles ont le droit de pourrir verbalement les enfants, du genre : « le dessous de lit est tombé. J’ai flippé ma mère. Elle s’est réveillée, elle est tombée comme une merde ». Des réflexions qui auraient pu ne jamais sortir de la MAM mais, les assistantes maternelles se filmaient et se partageaient les vidéos sur un réseau !
Entendu et vu sur une autre vidéo : (deux assistantes maternelles arrivent dans le dortoir comme deux gosses espiègles) Qui a fait ça ? ça pue de ouf ! Une question de merdre. C’est pas fini ce bazar, fermez vos gueules ».
Elles étaient quatre, Emmanuelle Catenne, Rachida Aït Jloumat, Shyred Gaget et une stagiaire, Laetitia Bert qui attendait son agrément et qui a été témoin des agissements (elle apparaît sur des vidéos). Quatre personnes, mais principalement trois au sujet desquelles les dix mamans ont des preuves (documents vidéo et audio) de leurs agissements. Le plus fort dans cette affaire, c’est Rachida Aït Jloumat qui a dénoncé les agissements de ses deux collègues. Contactée en juillet dernier, elle nous confiait qu’elle avait quitté la MAM le 7 juin avant de préciser : C’est moi qui ai dénoncé les agissements de mes deux collègues après mon départ. J’ai d’abord prévenu la PMI qui n’a pas répondu, alors j’ai alerté les parents ».
Elles se sont dénoncées entre elles
en envoyant des vidéos aux parents
« Rachida qui se prétendait être la sauveuse, mais c’est la pire » commentent les mamans.
Emmanuelle, Shyred et Rachida se sont rendues coup pour coup. Dénoncées, les deux premières ont également envoyé des vidéos aux parents.
Toutefois, la PMI (Protection Maternelle Infantile), alors que Rachida exerçait à domicile après son départ de la MAN et, suite aux accusations de ses deux collègues, lui a rendu visite. « La PMI a trouvé des choses dont elle n’a pas voulu me parler » informe une maman qui lui avait confié son enfant depuis la fermeture de la MAM. Dans la foulée, Rachida perdait son agrément et Emmanuelle et Shyred étaient suspendues.
Dans son rapport, la PMI a noté des paroles effroyables. « Nous le savons puisque Rachida, sans doute sans involontairement, nous l’a envoyé avec des vidéos » révèlent les mamans. « Elles sont toutes à mettre dans le même sac » poursuivent-elles. « Les trois ne s’entendaient pas ».
Outre les vidéos que le procureur de la République a visionné, les mamans ont commencé à avoir des doutes sur la qualité d’accueil de leurs enfants sur des constats. « Quand ils rentraient à la maison, ils étaient assoiffés et affamés » racontent-elles. « Mon fils de 2 ans a été privé de repas pendant quarante-cinq minutes, debout dans un coin » témoigne une maman. « Nous savons que les assistantes maternelles partageaient un repas pour trois enfants. Nous avons eu des doutes avec les couches que nous fournissions, elles en utilisaient très peu ». Les enfants avaient de 5 mois à deux ans.
Pour ces dix mamans, leurs enfants ont été humiliés. « C’est de la maltraitance psychologique, de la négligence physique ». Il y a bien eu l’enquête de la PMI « mais nous voulons que le procureur ouvre une enquête » martèlent-elles.
Aujourd’hui, les enfants dont certains ont eu des terreurs nocturnes vont mieux, « depuis qu’ils ont quitté la MAM des Mini Pouss » avancent les mamans.
Dans leur quête de réconfort et surtout de justice, ces mamans ont reçu un important soutien de la mairie de Montceau qui les a aussi aidées à trouver une solution pour la garde des enfants avec l’assistance du relais petite enfance.
A la fin de l’entrevue avec la presse, ces mamans cherchaient comment entrer en contact avec Victor Castanet, l’auteur du livre « Les ogres » et ses révélations sur les crèches privées.
J.B.
Pour se rafraîchir la mémoire :
Il serait temp a l’époque ou l’on vit de pouvoir visionner en temp réel les personnes qui gardes les enfants que se soit dans des structures ou bien au domicile grâce au caméra. Aujourd’hui les caméra ont des micros. Les enfants cest quil y a de plus précieux pour les parents. Sans oublier que la caf devrait aussi vérifier ce qu’elle rembourse.et que ceux qui donne les agrément devrait pouvoir venir vérifier régulièrement les nounou sans leur donner des rdv un peu comme le font les service pour les restaurants. Les enfants sont toujours les victimes dans ces affaires.
Et bien je suis tout à fait d’accord avec ça !!! Il serait normal de pouvoir le faire ça rassurerait tout le monde
Mais qui a recrute ces soit disant Assistante maternelle ??
Elles mêmes car elles étaient indépendantes, à l’heure compte. Et après ce sont les agréments délivrés par les services de l’état.
Comme quand on est nourrice à la maison.
Suite logique,
Effondrement du niveau de la population,
La langue française disparaît,
Et que fait on lorsque l’on ne sait plus parler pour se comprendre ?
On tape.
L’ensauvagement sémantique prélude de l’ensauvagement généralisé déjà bien en marche.
La couleur du passage clouté nous sauvera t’elle ?
Tout à fait d’accord avec vous Valentine. Nous fermons les yeux sur beaucoup de problèmes, y compris sur celui du niveau intellectuel qui plonge, tout en se gargarisant des supers résultats au baccalauréat. Malheureusement lorsque les capacités intellectuelles baissent, elles laissent la place à la violence, quel que soit le domaine.
Donc s’il n’y a pas de violence physique c’est autorisé, y compris dire que les flics, les commissaires, les préfets, les ministres et autres parasites sont des ordures. On peut également y ajouter quelques journalistes.
Bonjour se que les journalistes on dit c’est se que le procureur de chalon nous a répondu à nous les maman « pas de preuve de violence physique donc rien qui ne vaut une ouverture d’enquête selon lui »
Pour information je viens de voir sur Télé matin France 2 Télévision Aujourd’hui un reportage sur la Crèche MAM , vous parlez d’un reportage, Bonjour la Publicité pour la ville de Montceau les Mines , Alors Messieurs de la Justice maintenant que cela a fait la une de la Presse Nationale il y aura peut être une convocation pour ces individus devant la justice ????????? Affaire à suivre 🤨😡😡😡😡😡
Voici le lien :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/saone-et-loire/montceau-les-mines/temoignages-on-leur-faisait-confiance-et-au-final-c-est-de-la-trahison-des-parents-sous-le-choc-a-montceau-les-mines-3035276.html