Mont-Saint-Vincent – L’un quitte la commune, deux autres arrivent

Jean Girardon, Patrick Perrin, Dominique Rizard et Franck Poletti.

Vivre à Mont-Saint-Vincent est presque un privilège que les habitants apprécient à sa juste valeur. Un commune rurale, certes, mais où il fait bon de se poser juste pour jouir de son charme.

Cette commune, il faut pourtant l’entretenir, l’embellir, la déneiger en hiver. Un temps, Mont-Saint-Vincent avait son garde champêtre et puis un jour, est arrivé Patrick Perrin. Enfant du pays, il connaît tout du village et pendant 25 ans, depuis un certain 26 décembre 1995, il a pris en main le poste d’agent technique municipale.

Patrick Perrin, c’était l’homme à tout faire et « il a toujours tout fait très bien et, qui plus est, avec le sourire » évoque Jean Girardon, le maire même s’il a migré à Mary en contrebas du village.

Mais après 25 ans et bons et loyaux services, il a décidé de descendre dans la plaine du Bassin minier et rejoindre un poste au conseil départemental. « J’ai commencé voilà une semaine au centre d’exploitation routier à la Fiolle à Blanzy » explique-t-il. « C’est un choix d’évolution de carrière » ajoute-t-il.

Cet homme si apprécié, si convoité, la commune de Mont-Saint-Vincent a tenu à l’honorer au cours d’une réception à la salle des fêtes. Le moment aussi d’accueillir son successeur, Dominique Rizard de Gourdon, la commune voisine où il a été exploitant agricole. « J’ai arrêté voilà un an avant de travailler chez Morin fruits » précise-t-il.

Le grand air, sa liberté, sa campagne ont eu le dernier mot. Le voici à Mont-Saint-Vincent. Heureux.

Heureux également de découvrir notre belle région, le nouveau chef de la gendarmerie du plus haut lieu habité de Bourgogne. Franck Poletti, originaire de Loraine est âgé de 47 ans et est arrivé le 26 août dernier. Son épouse travaille à l’EHPAD de la commune.

Il a débuté sa carrière dans la gendarmerie en Moselle, est passé par Belfort, le Loir-et-Cher, a fait escale en Martinique et avait demandé la Bourgogne à son retour. Sans le vouloir, il a pris de la hauteur dans ses fonctions.

Jean Bernard

2 commentaires :

  1. Pour les curieux
    Mont-Saint-Vincent c’est Bribracte?!
    Il y a un faisceau concordant en ce sens, non?
    En fait pour moi , tout concorde. Le site , l’altitude, la position géographique,le véritable nid d’aigle, l’archéologie du site.
    La description de Caesare , la guerre des Gaules.
    Alors pour vous ,Mont-Saint-Vincent c’est le « montus », c’étaient Jadis Bibracte qui explique Augustudunum?
    Donnez votre avis , ça coûte rien.

  2. Très bonne analyse Yves. Ce village est superbe le temps n’a pas d’emprise sur lui il nous fait voyager dans notre sublime et exceptionnelle histoire de France. La mairie ou les associations déjà très vivantes sur le site et qui font vivre le cœur du village devraient y accentuer le côté médiéval et nous détailler plus amplement son histoire nous sommes tous preneurs. Je suis certain que des lieux comme la maison du bailli et autre petits trésors seraient intéressant à visiter et à expliquer. Il y avait certainement un bourreau à l’époque, une vie et des anecdotes incroyables à découvrir ?

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