Les plus forts du Morvan – C’est plus fort qu’eux…

A Etang-sur-Arroux, sur la pelouse du stade Boutillon, on ne tire pas un bus de 25 tonnes sur une distance d’au moins 25 mètres. Ici, aux portes du Morvan, devant plus de 2000 spectateurs, celles et ceux qui participent à « La femme et l’homme le plus fort du Morvan »  ont le biceps plus modeste, ils se contentent d’un tracteur de 1500 kg (pour les hommes) et 1000 kg (pour les femmes).

En fin de compte, ce n’est pas tant la force qui fait la différence, c’est surtout la technique. Elle est indispensable pour surmonter au mieux chaque épreuve concoctée par les organisateurs, à savoir les membres du Sporting Club Etangois. Ils sont aujourd’hui des experts en la matière puisque dimanche, c’était la 24e édition de l’homme le plus fort du Morvan et la 6e édition pour les femmes.

Au coup d’envoi de la première épreuve (il y en a 7 au total, 6 pour ces dames), ils sont 21 concurrents à espérer décrocher le titre. Tous viennent de Bourgogne, d’ailleurs c’est le critère de sélection. Pas de Breton avec le risque qu’il prenne une potion magique.

Chez les hommes et les femmes, pour beaucoup, c’était la première participation. Et même si l’expérience joue énormément sur les performances, c’est pourtant un néophyte, Alexandre Fraysse, un Beaunois, électricien de son métier qui s’est imposé devant Etienne Bondoux (Antully), boucher, 5e en 2019 et Damien Remond (Preporche – 58), ouvrier agricole qui ne compte plus ses participations.

« Dans ma tête, je voulais gagner » stipule Alexandre Fraysse. Il a donc gagné. Son secret ? « Je suis fort et endurant » dit-il. Tout simplement !

Chez les féminines, malgré une forte délégation de la région chalonnaise, Marine Servant (Simard), assistante de direction, a conservé son titre devant Adeline Vergneaux (Montreuillon – 58), agent d’entretien et Marie Desabres (Autun), ingénieure barrage et digue).

 

J.B.

 

 

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