Les courr-ries du Tintin – Les pendouillons d’la Castafiore, du grand reportage

 

Au moins une fois dans votre vie, l’imaginaire d’Hergé est entré dans votre univers. Certains, à l’image de Marie-Noëlle Laforest, adjointe au maire de Montceau-les-Mines, sont carrément tombés dedans. « Je suis une grande fan » dit-elle avec enthousiasme celle qui attendait avec excitation l’arrivée de l’album « Les bijoux de la Castafiore » traduit en langue montcellienne.

« Les pendouillons d’la Castafiore » est désormais en vente, notamment à la boutique éphémère, juste à côté de l’hôtel de ville (voir plus bas les jours et les horaires). Il est le fruit de passionnés qui n’ont jamais baissé les bras malgré les obstacles qui se sont dressés sur le chemin de l’édition.

Cette fois, c’est bon, Les courr-ries du Tintin ou en français, Les aventures de Tintin, du capitaine Haddock, de la cantatrice, Bianca Castafiore dont les pendouillons disparaissent, l’album est disponible. Marie-Claude Valabrègue, Josiane Lamborot qui ont traduit en langue montcellienne et Jean-Michel Chantreault, président de l’association Tintinnbuler au Montceau », l’ont présenté à Marie-Claude Jarrot, heureuse du lancement de la première BD en montcellien. La ville de Montceau va d’ailleurs en acquérir cent exemplaires. Un cadeau original en perspective aux futurs hôtes.

Et savez vous à qui Tintin faisait de l’ombre ? « Au fond, vous savez, mon seul rival international, c’est Tintin » disait le Général de Gaulle. L’anecdote est croustillante, rappelle le maire.

Tintin est né de la plume du génial dessinateur belge, Hergé, apparaît pour la première fois en 1929 dans l’album « Tintin au pays de soviets ».

Tintin accompagné dans ses voyages par son fidèle chien Milou, du capitaine Haddock, parfois du professeur Tournesol, inspiré d’un personnage réel, le physicien suisse Auguste Piccard, explorateur de la haute atmosphère et des grandes profondeurs. On ne peut pas oublier les détectives Dupond et Dupont et bien entendu la Castafiore qui entre en scène pour la première fois dans « Le Sceptre d’Ottokar ».

En 2014, Jean-Pierre Valabrègue et son épouse Marie-Claude ainsi que Jacques et Josiane Lamborot,  ont commencé la traduction en langue montcellienne de l’album « Les bijoux de la Castafiore » devenu aujourd’hui « Les pendouillons d’la Castafiore ». Mais devant l’ampleur de la tâche liée à l’édition, les traducteurs prennent peur.

Après les décès de Jean-Pierre Valabrègue et Jacques Lamborot, leurs épouses décident de reprendre le flmabeau, terminent et corrigent la traduction. Un contrat est signé avec Casterman, l’éditeur de Tintin et « Les pendouillons d’la Castafiore » rejoignent ainsi plus de 100 traductions de Tintin déjà parues dans le monde entier.

Cette aventure est une sacrée aventure à laquelle, Marie-Claude Valabrègue et Josiane Lamborot tiennent à associer les financiers de l’association, Jean et Odile Coutaudier ainsi que Pierre Nigay. Et sans la souscription pour 600 exemplaires, jamais l’Tintin du Montceau n’aurait raconté ses courr-ries à Moulinsart.

Aujourd’hui, 3000 exemplaires « Les pendouillons d’la Castafiore » sont en vente au prix de 13,50 €.

 

J.B.

 

 

 

 

6 commentaires :

  1. Bonjour
    Comment faire pour acquérir un exemplaire de ce tintin ?
    Merci de m indiquer la marche à suivre
    Cordialement
    Yves Rivall

  2. A quand le Conseil Municipal en Montcellien ?
    Combien d’élus seraient en capacité de le suivre et d’y intervenir ?
    Et lesquels ?
    Pour Noël ?

  3. Citoyenne de montceau.

    Quelle bonne idée a eu Jean Pierre de traduire cet album ! Félicitations à Marie Claude pour la finalisation de ce projet. Allez acheter et album de Tintin.

  4. Un conseil municipal en Montcellien… Quelle bonne idée ! Ça pourrait ressembler à : »Taise te dont espèce de beurdin »… « Ho là gourgandine, va donc voir dans un beuchon si t’y m’trouve »! Rien de bien nouveau en somme que leur représentation moderne !

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