Le Noël de la CGT – Le sapin qui cache la misère sociale

Communiqué de la CGT du bassin montcellien.

Noël : Pour Vous du bonheur et… pas de cadeau

à Macron, le Président de l’injustice !

Troisième dose. À peine reçue, on parle déjà d’une quatrième, voire plus. Pfizer compte le pognon (de dingue) qu’il va encaisser, d’autant que les pays riches s’opposent à la levée des brevets sur les vaccins.
Le fric avant tout, avant la santé des gens. La situation actuelle des hôpitaux a pour conséquence d’accroître les souffrances des malades, des personnes en situation de handicap, et de provoquer une surmortalité. Le renoncement aux soins s’accroît. C’est une catastrophe sanitaire qui s’amplifie.
Le gouvernement ne peut se contenter de distribuer quelques millions ici et là pour tenter de calmer les esprits. La dotation de 9 Millions accordée à notre Hôpital Jean Bouveri ne sera pas l’arbre qui cache la forêt des difficultés que rencontrent les soignant·es et les patients.
Nous ne savons toujours pas quelles seront en définitive les affectations de cette dotation Ségur. En revanche, nous pouvons affirmer qu’elles ne permettront pas d’améliorer l’offre de soins de notre Hôpital et c’est bien là pourtant que se situe la priorité. Et pendant ce temps là, la casse continue, l’avenir des Marronniers à Toulon et de l’hôpital de la Guiche est incertain.
Tout est à l’avenant, services publics, pouvoir d’achat, sécurité sociale, logement, environnement… Et si, par malheur, on ouvre radio, télévision ou un journal de « la grande presse», on nous étale de sordides faits divers, des ministres englués dans d’abjectes affaires de fric et… l’immigration, le racisme avec les chorales droitières. C’est la dose, c’est l’overdose.
Noël arrive, chacune, chacun fera ce qu’il pourra pour ce moment de bonheur familial. On le fera malgré l’arrogance et le mépris du gouvernement envers les retraité·es et, plus généralement, les Français·es. On le fera malgré tous ces dirigeants ou certains élu·es prétentieux qui se croient supérieurs et autorisés à penser pour nous.
Une chose est sûre, les retraité·es ne sont pas à la fête. On annonce une hausse des retraites de 1,1% au 1er janvier 2022 alors que la hausse des prix dépasse les 3 %.
Dernière petite vacherie du pouvoir : les retraité·es ne percevront l’indemnité inflation qu’en février 2022. Elle aurait été pourtant la bienvenue dès décembre quand on connaît le niveau des retraites en Saône et Loire, notamment pour les femmes, moins de mille euros.
Noël. On va éclairer le sapin, mettre à son pied chaussures ou charentaises, rêver à des cadeaux qui resteront parfois des rêves. Allumer les guirlandes et les étoiles. Penser à une vie débarrassée de cette politique de misère tout acquise aux puissants. Les jours heureux ne seront malheureusement pas dans la hotte du Père Noël. Il faudra encore et toujours lutter et battre le pavé. Ne rien lâcher !
Joyeuses fêtes à toutes et à tous…

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