Le loup – Un prédateur qui hante les nuits des éleveurs

 

Il faut être sacrément motivé pour passer une nuit à surveiller et observer un troupeau d’ovins. Le louvetier, détenteur de son permis de chasse, est un bénévole qui exerce une mission de service public. « La plupart du temps, c’est une mission de régulation notamment des sangliers et il participe aussi à des tirs de défense dans le cadre de la protection des troupeaux contre un prédateur qui peut être le loup » explique Yves Séguy, préfet de Saône-et-Loire, venu rendre visite aux louvetiers au cours d’un entraînement de tir, jeudi soir dans l’ancienne carrière du Puley.

 

Le loup, cet animal sauvage, fait vivre des nuits blanches aux éleveurs et divise les partis politiques. Le loup, il faut le protéger selon les écologistes alors qu’il faut surtout protéger les éleveurs et leurs troupeaux contre ce prédateur avancent, en particulier, les élus Renaissance. Des partis qui se revoient « la patate chaude » à coup de communiqués à propos du nouveau « Plan Loup » qui entrera en vigueur en 2024 pour cinq ans.

Ceci dit, la présence du loup en Saône-et-Loire, n’est pas une simple vue de l’esprit et le prédateur n’a cure de la fable de Jean de La Fontaine, « Le loup et le chien ».  Il va, il vient, traverse les contrées et au passage « croque » des brebis. Il se nourrit et détruit.

Quand l’urgence se fait sentir, les louvetiers interviennent à la demande du préfet. « Nous avons 19 lieutenants de louveterie et nous en recrutons 6 supplémentaires » précise Yves Séguy. Ce dernier, depuis le début de l’année a autorisé 20 tirs de défense contre le loup dont 6 depuis mai dernier.

Actuellement un loup séjourne dans le creusotois et il pourrait être à l’origine de la dernière attaque à Joncy.

La présence du loup, « inquiète, perturbe le monde de l’élevage » en convient le préfet qui rappelle toutefois que « les tirs de défense sont associés aux protections des élevages ».

« Les éleveurs sont les premiers à se protéger du prédateur même si l’administration participe à cette protection. Elle est à notre écoute et elle recherche l’efficacité pour protéger nos troupeaux » déclare, un brin satisfait, Bernard Lacour, président de la Chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire.

 

Actuellement en France, on recense 1100 loups. Ils apparaissent un peu partout sur notre territoire et ils sèment un vent de panique chez les éleveurs. Pour rappel, 3 loups ont été abattus en Saône-et-Loire depuis 2020 dans le cadre du tir de défense.

 

J.B.

14 commentaires :

  1. Trois loups ? C’est pas assez.
    Il faut en abattre bien plus que ça !
    Il faut vraiment que les éleveurs aient le moral solide.
    Comment peut-on accepter de se faire ravager son outil de travail et sa passion à ce point.

  2. Vous pouvez peut-être avoir la réponse si vous contactez Mme Rousseau. Le parti EELV incarne l’avenir de la société. Plus besoin d’éleveurs puisque le steak que preconise Mr Roussel sera bientôt bani de notre assiette. En + , moins de bovins = moins de CO2 qui sort du fut des vaches et détruit la couche d’ozone. CQFD

  3. Alors qu’il suffit d’un chien gardien de troupeau pour éloigner le loup….. C’est terrible ce besoin de tuer….

    • Si cela fonctionnait, tu ne crois pas que cela serait déjà fait ?

    • Certains tout au début parlait de mettre des ânes qui ont étés tués et dévorés dernièrement deux Patous ont aussi êtes tués et dévorés …actuellement avec dès meutes même les chiens sont débordés On va arriver…on arrive à plus de bêtes dans les pâturages et chevaux poney compris…ou comme certains commencent déjà a faire des parcs avec des clôtures de 2 m de haut à 45 000 € le clôturages et on apporte des fourages aux bêtes qui ne sortent plus de ces enclos
      Où arrêter totalement de détenir tout bétail ….hélas l avenir c est ça

  4. Aucun chiens de protection en SAONE et Loire
    Alors qu’avec les patous pas de loup
    C’est pourtant plus simple que d’éliminer les loups

    • Vous racontez n’importe quoi.
      On voit bien que vous ne connaissez rien.
      Ou allez vous mettre le chien Patou dans la ferme vers son maître ou à 10 ou 15 km de ses moutons voire plus ?
      Après vous allez hurler que les chiens patous sont mal traités.
      Effectivement un chien sous la pluie à guetter un loup ça ne vous dérange pas.
      Bêtise humaine quand tu nous tiens.!

      • Vous devriez faire un stage dans le mercantour..les patous ne sont pas des chienchiens à sa mémé..et puis allez voir aussi en espagne et en italie;on dira que çà vous gêne de protéger vos troupeaux;

  5. Il faut vraiment que les verts et apparentés cessent cette absurde domination.
    Les bergers doivent être entendus et respectés, mettez vous à leur place. Les brebis, agneaux, moutons doivent être protégés , c’est du bon sens. Y’a plus à discuter

  6. Mme Rousseau est tout aussi inutile que les tentatives de régler le problème par les armes.
    Vous êtes en train de vous tirer une balle dans le pied plutôt, car cette façon de faire n’est pas très populaire, je ne serais pas étonné que vos ventes de moutons diminuent progressivement dans les années à venir.
    Vous dépendez tellement des consommateurs français …ne soyez pas trop hermétiques à trouver un compromis intelligent.

  7. Les éleveurs incite le loup à se servir ,pourquoi pas une loi à obligé les éleveurs à construire des bâtiments «  »bergerie «  »bien. Sécurisé et de mettre leurs animaux en fin de journée plutôt que de les laisser à ciel ouvert, et le problème sera réglé, et vous pouvez dormir sur vos deux oreilles

  8. Pauvre loup,il n’y a qu ‘en France qu’il doit etre éradiqué, comme c’est bizarre, peut être que les loups italiens ou espagnols ne sont pas les mêmes, je pense surtout que les éleveurs ne sont pas les memes,comme c’est encore bizarre….

  9. Tout mon soutient va aux éleveur, les loups sont une véritable problématique qu’il faut traiter. Il faudrait faire en sorte de les reloger

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