Il est venu sans tambour ni trompette mais en tant que ministre de l’Industrie et de l’Energie, Marc Ferracci ne pouvait pas ne pas se rendre compte par lui-même que la filière nucléaire en France et en particulier chez Framatome au Creusot, est le fleuron de l’industrie.
D’ailleurs, à l’issue de la visite du site Framatome au Creusot, il ne cachait pas son admiration. « C’est encore mieux ce que je ne pouvais l’imaginer. Je ressens beaucoup de fierté dans les équipes » témoignait-il en direction de Bernard Fontana, président directeur général de Framatome.
Etant donné le contexte politique particulier du moment, le ministre n’a pas fait de déclarations fracassantes. Au moins a-t-il rassuré les hommes et les femmes du bassin Creusot-Montceau et jusqu’à Chalon-sur-Saône, que le nucléaire en France, « est un pivot » rappelant au passage le lancement de la construction de six EPR 2 voire même huit autres « si le Président de la République, Emmanuel Macron le décide ».
Au Creusot, Marc Ferracci a participé au lancement de la Semaine des Métiers du nucléaire, coorganisée par l’Université des Métiers du Nucléaire et France Travail, une troisième édition qui se déroulera du 3 au 7 février 2025 avec des événements phares dont le 5 février au Creusot, la visite de la forge de Framatome pour permettre de découvrir les installations et d’appréhender les savoir-faire industriels. Car d’ici dix ans, la filière nucléaire prévoit de recruter 100 000 nouvelles personnes. C’est 10 000 embauches par an. Il faut donc susciter des vocations.
« Le nucléaire français, c’est le chantier du siècle » déclarait le ministre devant le préfet de Saône-et-Loire, Yves Séguy, le président de la CUCM et maire du Creusot, David Marti, le vice-président du conseil départemental et président du Grande Chalon, Sébastien Martin, le représentant de la Région,, Jean-Claude Lagrange et des maires de Saône-et-Loire, Marie-Claude Jarrot.
Nous y reviendrons.
J.B.