Konecranes – Pour les communistes, l’Etat doit intervenir

  membre du Parti de la Gauche Européenne-Section Bassin minier.

Konecranes – Eolane  : même combat !

Ces deux entreprises historiques de notre Bassin minier seront-t-elles sacrifiées sur l’autel du Capital ? Les choix politiques néolibéraux et la recherche insoutenable des taux de profits à deux chiffres pèsent de tout leur poids sur le développement humain, social, économique et précipite la planète dans une crise écologique sans précédent. Le temps presse, les personnels et la population seront-ils mis devant le fait accompli ?

Konecranes Saint Vallier – Le 20 mai 2015 au cours d’une belle cérémonie: Ron DeFeo, President Directeur Général du groupe TEREX CORPORATION, était présent à Saint Vallier pour les vingt ans du site, après le rachat de Potain Poclain Matériaux (PPM). Mme Jarrot, Maire de Montceau-les-Mines lui avait remis la médaille d’honneur de la ville. Dans son discours Ron DeFeo disait qu’il était bon de fêter ces vingt  ans mais qu’il était  bon aussi de regarder en avant. De son côté Steve Filipov affirmait que Terex-Montceau n’avait plus à s’inquiéter.

Après le rachat du site de Saint Vallier de la part de Konecranes le 1er janvier 2017 (rachat qui concernait uniquement la partie porte-conteneurs-stackers et soustraitait la partie grues mobiles pour le compte de Terex initialement prévue jusqu’à la fin de l’année 2017 et prolongée par la suite) une quarantaine de postes ont été menacés de suppression, mettant en péril le site. Suite à la lutte des salariés, avec le soutien de la population, la direction a retiré son projet. 

Actuellement la direction envisage 116 suppressions de poste sur 142. La question de son avenir se pose à nouveau. Le groupe multinational Konecranes applique au site de Saint Vallier, spécialisé dans la fabrication des porte-conteneurs, le même procédé qu’il a appliqué au site de Vernouillet, spécialisé dans la fabrication des palans électriques ! Site fermé en 2019 avec la suppression de 120 poste de travail.

Un État stratège peut et doit intervenir sur les grandes filières industrielles nationales pour répondre aux enjeux de notre siècle : en conditionnant et en contrôlant tout l’argent public utilisé ; en nationalisant lorsque nécessaire pour faire reculer la domination du capital et non pour collectiviser les difficultés avant de restituer les bénéfices au marché ; en agissant au niveau européen pour une politique monétaire et du crédit garantissant un nouvel essor industriel engageant la transition écologique. La mobilisation de ces leviers, appuyés par de nouveaux pouvoirs à l’entreprise et sur les territoires, permettront d’engager les relocalisations et coopérations nécessaires.

Nous exprimons aux personnels en grève notre totale et active solidarité

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