Konecranes – Les syndicats déclinent l’invitation de Nicolas Dupont-Aignan

Viendra, viendra pas ? La question pouvait-être légitime puisque le conflit social à Konecarnes a pris fin lundi, que mardi, à l’exception des véhicules des salariés, le parking avait retrouvé sa placidité d’avant le 6 juillet, date du premier jour de grève.

Néanmoins, le député et président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan a bien fait le déplacement jusqu’à Saint-Vallier, à la Saule où sont venus le saluer par respect républicain, des élus montcelliens, notamment Gérard Gronfier et Guy Souvigny.

Ce mardi 21 juillet, Nicolas Dupont-Aignan avait prévu de rencontrer les représentants syndicaux de Konecranes mais aucun ne vint à sa rencontre. « Ils ont fait faux bond » relève le député de l’Essonne accompagné de Lilian Noirot, conseiller municipal (DLF) à Montceau.

« Je ne suis pas là pour juger ces femmes et ces hommes qui se sont battus pendant 14 jours » fait-il aussitôt remarquer. « C’est juste dramatique ce qui se passe dans cette usine ».

La veille, à sa place, se tenait Raphaël Gauvain, député de Saône-et-Loire pour qui l’Etat n’a rien à se reprocher dans la future fermeture du site valloirien, une déclaration en totale contradiction avec son homologue de l’Essonne. « C’est justement du domaine de l’Etat, il n’est pas seulement là pour faire des ronds points devant l’usine ».

Dommage que l’un et l’autre ne purent se rencontrer devant Konecranes…

Forcément, le discours de Nicolas Dupont-Aignan ardent détracteur du président de la République Emmanuel Macron, se veut davantage mordant et percutant que ne l’a été celui de Raphaël Gauvain (majorité présidentielle) même si tous les deux reconnaissent qu’il n’est plus possible « de voir des groupes étrangers en France gagner de l’argent puis délocaliser ensuite la production ».

« Cela montre que la relocalisation, ce n’est pas du pipo » souligne le président de Debout la France. Il énumère alors la marche à suivre pour aider les entreprises : baisser les charges des PME, aller chercher l’argent de la fraude fiscale, arrêter de subventionner la Pologne et autres pays de l’Est, en somme « pratiquer la patriotisme français ce que la Chine fait très bien chez elle ».

Face à cette situation comme celle de Konecranes, « il aurait fallu que l’Etat tape du poing sur la table mais il a été aux abonnés absents. Il n’y a aucune volonté politique » s’insurge-t-il.

Il aurait été sans doute opportun, quand les syndicats de Konecranes, voilà deux ans, ont tirer le signal d’alarme sur le devenir du site valloirien, que les députés se saisissent du dossier et tapent ensemble le poing sur la table.

Aujourd’hui, à Saint-Vallier, il est trop tard.

Jean Bernard

6 commentaires :

  1. Retour de bons procédés Noirot invite Dupont-Aignan,la municipalité se joint à eux Vous verrez dans les prochains conseils municipaux Noirot sera satisfait des décisions de la majorité regnant ainsi ses électeurs qui voulaient du changement.Il est vrai qu’il n’est pas à un retournement de veste.

    • Pauvre Gabrielle, c’est bien normal que les élus locaux accueillent de manière républicaine un député. Comme ils le font avec le député Gauvain ou encore les sénateurs et autres ministres quand ils viennent.
      Quant à l’action de monsieur noirot si vous reprenez les articles de presse vous voyez qu’il est allé à plusieurs reprises soutenir les salariés. Puis pour la ville il a le courage d’avoir un discours de vérité et d’honnêteté lorsqu’il dit les actions positives pour l’intérêt de la ville et dénonce celles moins bonnes. Mais bon, vous devez être un soutien des vieux revenchards de « gauche » qui eux sont opposés à tout et pour tout du moment que l’idée ne vient pas de chez eux c’est mauvais. Noirot est plus censé que vous ! Et ayez le courage de ne pas vous cacher derrière un pseudo, ce sont les lâches qui le font. Enfin, courage aux salariés et à leur famille.

      • J’oubliais, dans de telles circonstances on se fiche des étiquettes. L’intérêt doit être général et tous doivent travailler ensemble pour essayer de sauver les choses quand on est dans de telles circonstances.

        • Syndicats n importe koi , il vendent les entreprises ailleur et dans notre bassin minier il n y aura pu rien , pffff normalement un syndicat ses pour defendre l entreprises et les salarie 😡😡😡😡

  2. Un peu tard toutes ces interventions..il y a bien des années que les politiques auraient dû s’interroger sur le devenir du savoir faire de PPM .TERREX.
    Et KONECRANES .
    Cependant j ai HONTE de voir l l’etat du parking devant l l’usine
    Bravo mesdames messieurs les grévistes
    Canettes de bière en verre .carton de bière. Palettes
    Mégots de cigarettes…
    Franchement lamentable !

  3. suis d’accord avec toi paco mais si tu suis un peu les actus internet tu serais mille fois plus scandalisé par les déchets de tous genres qui envahissent les pelouses des parcs parisiens et d’ailleurs , mais là chut pas de bruit , pas d’amalgame ça risque de virer à des sous entendu raciste

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