Inflation – Les communistes demandent une aide aux étudiants

  membre du Parti de la Gauche Européenne-Section Bassin minier.

Inflation : agir vite pour les étudiants !

De nouveau, nous voyons de plus en plus d’étudiants et d’étudiantes au sein des files de distribution alimentaire. L’inflation de ces dernières semaines a fait exploser les prix des produits de première nécessité, alors que l’alimentation représente le second poste de dépense pour les étudiants.

Le coût de la vie étudiante ne cesse d’augmenter, et une nouvelle hausse des prix est à craindre du fait du contexte international. Le prix des pâtes a augmenté de 15,3 % sur l’année (42,8 % pour les    marques premiers prix), celui de l’huile a pris 10 %. Il devient difficile pour les étudiants et les étudiantes de remplir le frigo sans vider leurs porte-monnaie.

La crise sanitaire avait déjà lourdement attaqué les finances des jeunes en formation et la solidarité était devenue la seule solution pour survivre. Nous refusons de revoir les images de files sans fin devant les banques alimentaires. Nous ne voulons plus des miettes d’un gouvernement qui ignore la précarité des jeunes et en particulier des étudiants et des étudiantes.

Pour que les étudiants et les étudiantes puissent vivre et étudier dignement, l’Union des étudiants communistes revendique des mesures d’urgence pour stopper l’hémorragie : nous revendiquons un blocage des prix et la remise en place des repas CROUS à 1 € pour toutes et tous.

Mais les actions d’urgence ne suffisent pas. Il faut des solutions à long terme qui garantissent le droit d’étudier dans les meilleures conditions possibles. C’est pour cela que nous demandons la mise en place d’un revenu étudiant d’un montant minimum de 850 € par mois, la construction de 350 000 logements étudiants et de nouveaux restaurants universitaires afin que chaque étudiant puisse vivre dignement.

Alors qu’un étudiant sur deux est déjà dans l’obligation de se salarier pour financer ses études, et que 20 % des étudiants vivent déjà sous le seuil de pauvreté, l’inflation risque de propulser nombre d’étudiant·e·s dans l’extrême précarité. La société ne peut pas laisser les étudiant·e·s étudier dans la précarité et dans des conditions indignes !

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