Hôpital – Petite manifestation pour grandes revendications

La CGT, malgré le soutien du Codef, du parti communiste, d’AMIi et des élus locaux du Bassin minier, a de plus  en plus de mal à rassembler.

Malgré l’intérêt des sujets, la loi globale sécurité et ce jeudi, le manque de moyens dans les hôpitaux, le rassemblement devant l’entrée du centre hospitalier Jean Bouveri n’a pas soulevé un grand enthousiasme auprès des usagers et même du personnel.

A qui la faute et quelles sont les raisons qui incitent les gens à ne pas se déplacer, à ne pas soutenir les revendications de la CGT ? Et, aussi, montrer que l’hôpital, notamment celui de Montceau _ implanté sur la commune de Saint-Vallier _,  est d’une très grande importance aux yeux de la population, qu’il faut le défendre…

Le défendre, Corinne Larage, secrétaire CGT du CH montcellien, a le mordant pour faire passer le message, « et ça fait des années que cette situation perdure, que nous perdons du personnel, des lits et des moyens » dit-elle au micro.

L’hôpital travaille à flux tendu et « la crise de la covid n’arrange rien, d’autant que du personnel est contaminé et d’autres préfèrent fuir l’établissement public à cause de contrats précaires », précise-t-elle.

Par manque de personnel, « le SSR (soins de suite et de réadaptation) Chopin qui devait rouvrir mi-janvier ne l’est toujours pas. Alors que fait-on des patients ? interroge Corinne Larage.

Comme quoi le Ségur de la santé « n’a absolument rien réglé, si ce n’est, pour calmer le jeu, une petite compensation financière » ironise la secrétaire de la CGT.

Alors ce message, le syndicat et ses amis veulent l’adresser Olivier Veran, le ministre de la Santé et à Pierre Pribile, directeur de l’Agence régionale de la santé en Bourgogne – Franche-Comté.

A l’écoute du nom « Pribile », Jean-Pierre Meneghel, du Codef, son sang ne fait qu’un tour. « Pribile, ce mec qui a vu toute la Région BFC rejeter le plan régional de santé, s’est vu attribuer la Légion d’honneur pour le remercier ».

Plus hargneux dans ses propos que Corinne Larage, le membre du Codef poursuit sa prise de parole sur la campagne de vaccination,  » sa lenteur, les changements en cours de route et les retards dans la vaccination qui se profilent à l’horizon ».

A 14h30, en trente minutes, le rassemblement dans le cadre de la journée nationale de la Fédération santé et action sociale de la CGT, prend fin.

Et il manque toujours autant de personnel hospitalier et de lits.

Jean Bernard

5 commentaires :

  1. Mais ils sont largement assez pour créer une société à but non lucratif, ça les changerait un peu de prendre le Manche…..c est tellement simple….je vous encourage , n ayez pas peur, reprenez l hopital , allez , allez jetez vous a l eau quel plus beau geste vous pourriez accomplir …….mais parmi vous beaucoup ont applaudi la pose de la fameuse 1ère de l hopital communautaire au pont jeanne rose même le terrain avait été présenté dans la presse au!!! J ai oublié les Mathus Billardon,lagrange, philibert et compagnie était en campagne à cette époque que de promesses entre personnes qui ne s entendaient sur le sujet de l hopital ….mais que la plupart d entre vous ont soutenus!!!!!

  2. La CGT, le Codef et le Communisme de Saint-Vallier pour sauver l’hôpital de Galuzot???
    Non merci, avec un tel niveau d’incompétence, ce serait la fermeture assurée et aujourd’hui on s’en éloigne à grands pas.(…)

    • UN GRAND BRAVO A VOUS

      en quelques mots vous avez résumé l’avis de beaucoup , ce que j’ai déjà mis sur de nombreux commentaires….sans jamais avoir eu de réponse de qui que ce soit

  3. Je n’ai pas pu assister à cette manif. J’aurais aimé y être mais j’avais un RV chez le dentiste et par les temps qui courent, il n’était pas question de le manquer sous peine de devoir reporter mes soins aux calendes grecques.
    Jean Bernard, dans son article pose une question intéressante.
    je cite : »A qui la faute et quelles sont les raisons qui incitent les gens à ne pas se déplacer, à ne pas soutenir les revendications de la CGT ? »
    Je ne peux pas répondre en ce qui concerne le personnel soignant. Par contre, je peux donner quelques pistes en ce qui concerne le quidam moyen à la lueur de mes discussions à « bâtons rompus ».
    Au plan National, soyons clairs, les instances syndicales y compris la CGT (je dis bien les instances pas les militants de base) au même titre que les instances politiques ne sont pas en odeur de sainteté parmi les populations.
    Cela ne date pas d’hier mais la défiance ne fait que s’aggraver au fil des années. Sans doute à juste titre si on se réfère au plan local.
    J’ai quand même le souvenir « d’embrouilles » lors d’une manifestation en soutien des soignants à l’hôpital de Montceau (bien avant le virus) où certains se sont sentis exclus. Je me rappelle aussi d’une journée dite de convergence où les Gilets jaunes du Magny descendant du Bois du Verne se sont regroupés à la 9ème avec la CGT. Certain(e)s se faisaient la bise . On devait juste remonter au pont de la RCEA pour montrer pacifiquement nos muscles à nos gouvernants. Véto de quelques (je dis bien de quelques) membres des instances dirigeantes locales de la CGT. Par contre combien de déçus tant chez les gilets jaunes que dans les rangs des syndicalistes de base qui luttent depuis des décennies pour un monde plus fraternel et plus juste en sacrifiant leur vie familiale ?
    Je passe sur l’épisode d’une certaine réunion de Décembre 2019 où les gilets Jaunes (et moi l’un des premiers) ont quitté la salle du Syndicat des mineurs face à l’accueil inamical de Mr Wattebled.
    A cette réunion n’étaient pas que présents, les gilets jaunes et la CGT mais d’autres syndicats et d’autres mouvements associatifs.
    Il y a eu, à de nombreuses reprises beaucoup d’espoirs de lutte commune sacrifiés au dogmatisme d’une minorité.
    Je pense que cela constitue déjà un bon début d’explication.
    Si on y ajoute la crise sanitaire ainsi que la peur subséquente qui a insensiblement gagné les esprits et qui ne favorise pas les grands rassemblements, si l’on considère enfin la perspective de pouvoir, dans un avenir somme toute assez proche (16 mois), sanctionner nos dirigeants lors des futures élections Présidentielles et Législatives, je crois que nous tenons là certains éléments de réponse à la question de Jean Bernard.

    • Si votre seul but en allant voter est de sanctionner ceux qui sont en place, on ne va pas aller bien loin.
      Voter, c’est quand même donner sa voix à un projet, peut être de celui qui déplait le moins à défaut de celui qui plait le plus, mais choisir un candidat pour en sanctionner un autre, cela ne fait pas avancer les choses !

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