Grève 18 octobre – Les femmes en première ligne

Communiqué de Femmes solidaires 71.

Le nombre de femmes travailleuses pauvres s’aggrave dangereusement, avoir un emploi ne protège pas de la pauvreté.

Ecarts de salaires, instabilité des temps  de  travail,  emplois  précaires,  ségrégation professionnelle qui cantonne les  femmes  sur  certains  métiers, pénibilité des tâches, permanence des stéréotypes sont autant de facteurs qui alimentent la spirale de la pauvreté.

 

Aujourd’hui, on compte 9,2 millions de personnes vivant sous le seuil  de  pauvreté  monétaire en  France, dont un très grand nombre de femmes. C’est un million de plus qu’il y a dix ans.

Avec des coûts de transport, d’énergie et d’alimentation qui flambent, la situation se détériore pour les travailleuses-eurs précaires, les personnes en fin de droit, les jeunes, les personnes âgées.

 

N’oublions pas que réaliser l’égalité salariale et professionnelle permet non seulement de mettre fin à une injustice flagrante mais aussi de dégager les ressources nécessaires pour la sécurité sociale.

Alors que le gouvernement  prépare  un  passage  en  force sur les retraites,  comme sur l’assurance  chômage, la nécessité de l’augmentation des salaires reste centrale pour un nombre grandissant de travailleuses et de travailleurs.

Il faut continuer la mobilisation,  notamment pour défendre l’égalité salariale et professionnelle, indispensable pour garantir l’indépendance économique des femmes.

Par ailleurs, les travailleuses-eurs en lutte mettent aussi au centre des débats une question essentielle en cette période d’effondrement climatique : la place de l’énergie fossile dans le fonctionnement des sociétés capitalistes, tandis que le gouvernement reste sur une politique environnementale indigente !

 

Face à cela,  soyons uni-es  et  solidaires.  Imposer  un  autre  partage des richesses, n’est pas une incantation, mais bien lutter pour en finir avec l’appauvrissement, la précarisation, la destruction de notre environnement et la mise en danger de nos vies.

 

Nous voulons vivre, pas survivre !

Pour obtenir des augmentations de salaires, de pensions et de minimas sociaux dignes de ce nom dans les entreprises et les administrations, et pas un simple rattrapage qui est inférieur à l’inflation

– Pour un SMIC à 1700 euros nets !

– Pour des minimas sociaux et des pensions à hauteur minimale du SMIC !

– Pour pouvoir exercer le droit de grève sans représailles gouvernementales !

 

 

Participons aux différents rassemblements

qui auront lieu dans notre département

Mardi 18 octobre 2022.

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