Il n’a pas pour habitude de prendre la parole en public. Il n’est pas plus habitué, non plus, à marquer des buts, lui le défenseur latéral. Mais samedi soir, après le match aux Alouettes contre Ivry, Morad Merabi est passé de l’ombre à la lumière. C’est lui qui a la 68e minute à ouvert le score et donner la victoire au FCMB offrant ainsi trois points précieux.
Morad Merabi a répondu aux attentes du coach qui voulait que son équipe montre encore un autre visage dans ce match capital dans la lutte au maintien. « Plus il y a de monde dans la surface de réparation, plus nous aurons la chance de marquer » expliquait après coup Lionel Large.
Morad Merabi avait sa petite idée en tête. « A l’échauffement, j’en ai parlé à Jérémy (Cretin, le capitaine). Je lu ai dit que j’allais monter ». Bien lui en a pris justement à cette 68e minute où il monte sur un corner. « Le ballon a été contré et il y a comme une incompréhension entre le gardien d’Ivry et un défenseur. Je vois le ballon alors je place une tête piquée et je marque » dit-il tout naturellement. Son premier but de la saison et quel but, celui qui « nous permet de rester en vie. Moi, je crois au maintien » assure le défenseur montcellien.
Ce match contre la formation de région parisienne, le FCMB n’avait pas le droit de le perdre. Alors les joueurs ont mis les ingrédients pour le gagner. « Nous avons récupéré des ballons plus haut sans aller à l’abordage. Nous avons défendu en avançant, c’était ça l’esprit. Nous avons attaqué ensemble, défendu ensemble » expose Lionel Large.
Néanmoins, le FCMB est toujours en zone rouge et il devra se surpasser dans les cinq dernières rencontres à disputer cette saison pour se maintenir, à commencer dès samedi prochain à Moulins Yzeure puis en recevant l’ASPTT Dijon, aller au Racing club de France, puis rendre visite au FCG (officiellement relégué en R1) avant de finir le 17 mai à domicile contre Neuilly-sur-Marne.
La victoire contre Ivry a peut-être sonné la révolte des Montcelliens. Elle aura au moins permis de regonfler le moral et c’est déjà beaucoup.
Une tête et ça repart !
J.B.
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