Football – Jérôme Tillier et Pouilloux, une longue histoire d’amour

Jérôme Tillier et Julien Feduzi.

 

 

Après la lourde défaite dimanche dernier encaissée du coté de Torcy, place à un match à priori plus facile sur le papier face à Toulon sur Arroux à 14H30.

Une rencontre qui permettra peut être aux Polliaciens de remporter leur première victoire de la saison.

Jérôme Tillier pourra s’appuyer sur un groupe pratiquement identique que celui s’étant déplacé à Torcy.

On retrouvera donc Corentin Rougelet passé par les équipes de jeunes au FCMB et qui s’impose de plus en plus au milieu de terrain et  prend de la confiance. Il ne sera pas le seul joueur de Pouilloux à aller tenter de ramener quelque chose de ce déplacement à Toulon. Les deux compères du milieu de terrain Germain et Bonnin complèteront l’entrejeu polliacien.

Rencontre avec Jérôme Tillier le coach des Vert et Blanc.

 



 

Jérôme Tillier l’ancien attaquant passé par de nombreux clubs de la région est devenu depuis quelques saisons le coach principal des seniors de Pouilloux.

Depuis de nombreuses saisons, le club se stabilisait en Départemental 2 assez aisément. Cette saison, l’équipe n’arrive pas à décoller des profondeurs du classement.

Une club de Pouilloux qui se structure de façon régulière mais qui est toujours à la recherche de bénévoles, d’arbitres afin de pouvoir recruter et être en règle et de sponsors.

 

 

Jérôme Tillier, depuis combien de saisons êtes-vous coach de l’ES Pouilloux ?

« C’est ma troisième saison en tant qu’entraineur du groupe senior ».

 

 

Auparavant, vous étiez un attaquant redoutable et redouté des défenses adverses ?

« J’ai été joueur à l’ESP durant 8 saisons, de là à être un attaquant redouté, je ne sais pas, mais j’ai pris énormément de plaisir ».

 

.

 

 

Votre défenseur central Quentin Dupays s’est blessé en début de saison. Depuis vous avez dû composer avec cette absence. Votre effectif est-il juste en qualité ou bien est-ce une saison qui a très mal débuté ?

« Il est évident que Tintin Dupays nous manque mais j’ajoute avec lui, Mathis Laugere qui s’est également blessé en début de saison. On fait avec… A noter que les remplaçants ne déméritent pas. Au niveau effectif / qualité, nous sommes un peu juste car le club est sur une fin de génération ».

 

 

Votre situation vis-à-vis du statut de l’arbitrage vous permet-il de récupérer des joueurs mutés ou êtes-vous confronté à ce problème ?

« Il est clair que de ne pas pouvoir recruter est handicapant. Je trouve également que le règlement à ce sujet est un peu sévère avec les petits clubs ».

 

De mémoire, l’ESP n’a jamais connu une telle situation en championnat. Quelles sont les causes ?

« Je crois que c’est le plus mauvais départ du club depuis quelque temps en effet… Au niveau des entrainements, je ne me plains pas, on tourne entre 12 et 20 joueurs à chaque séance. Le seul point faible, ce sont les conditions : le terrain est déplorable et sur utilisé ».

 

 

Comment se compose votre staff ?

« Jean-Luc Bonnin gère le groupe B et à la touche, je suis accompagné de Fabien Voisin. Laurent Chanoit, l’habituel assistant, a souhaité prendre du recul cette saison.

Au niveau dirigeants, je regrette énormément le départ d’Eric Dumeuzoy qui nous apportait beaucoup avec ses relations au niveau sponsoring et bien d’autres choses. Départ provoqué suite à la parution d’un article dans un journal local en novembre dernier, mettant en cause le travail des jeunes bénévoles suite à notre soirée dansante. Il y avait d’autres moyens de communiquer ! A croire que l’ESP dérange certaines personnes ».

 

La saison prochaine, vous verra-t-on encore sur le banc des Vert et Blanc ?

« Joker, il faudra discuter avec les dirigeants. Certaines choses ont été laissées de côté depuis quelques saisons ».

 

Quelle différence faîtes vous entre le football des années 2000 et celui d’aujourd’hui ?

« Le foot des années 2000 n’a rien à voir avec celui d’aujourd’hui. Avant, il y avait plus de passion et plus de respect du club et de ses bénévoles ».

 

En tant que joueur, quel aura été pour vous le meilleur niveau auquel vous avez joué ?

« J’ai été joueur à Ciry et Génelard où j’ai côtoyé le niveau régional. Deux clubs dans lesquels il y avait une super ambiance, de très bons joueurs avec lesquels j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer. J’en profite pour faire un clin d’œil à mes anciens coachs : Gilles Tixier, Roger Pricak, Jean-Claude Guyon, Jean-No Miras et Jean-Pierre Richard, des personnes qui ont beaucoup compté pour moi ».

 

Que faudrait-il faire pour améliorer l’ESP  ?

« Trouver rapidement un arbitre est une chose primordiale et avoir un réel dialogue avec la commune pour envisager la réfection du terrain honneur. Il est complètement dégradé. Je sais que ce n’est pas facile, les budgets sont sans doute très serrés, mais il faudra y penser ».

 

Une satisfaction au club ?

« Les équipes jeunes sont bien représentées avec un très bon boulot des éducateurs parfois dans des conditions de jeu et d’entrainements difficiles. Pour un petit village comme Pouilloux, avoir plus de 100 licenciés n’est pas chose commune. Je tire un grand coup de chapeau à la bande de jeunes qui ont repris les rênes du club et qui s’implique à 100 % pour que l’ESP continue à vivre malgré les difficultés rencontrées ».

 

 

Recueilli par J-F.P.

 

 

 

Un commentaire :

  1. Peut être fusionner avec Ciry serait une bon idée pour plein de chose, je pense que ça arrivera un moment ou un autre, bon courage en attendant, Pouilloux est un bon club convivial,

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *