Communauté urbaine – David Marti remet les pendules à l’heure à Saint-Vallier

« Oui, je suis de gauche et je n’ai pas à en rougir » objecte David Marti, président de la communauté urbaine Creusot Montceau, à David Swiatek (la gauche de proximité au conseil municipal) qui s’étonne que la CUCM avec sa politique de gauche, puisse instaurer une taxe sur le foncier bâti et augmenter le prix de la facture d’eau.

Devant le conseil municipal ce mardi soir, le président a, une nouvelle fois, remis les pendule à l’heure. « La taxe, elle existait partout ailleurs sauf à la CUCM. Quand nous avons des dépenses, il faut des recettes et la solidarité doit jouer ». Notamment en cette année 2021 avec la crise sanitaire quand il a fallu aider les entreprises et les commerces, participer au plan de relance. « Nous faisons des choix courageux quand nous soutenons le monde économique ».

David Marti rappelle aussi que le conseil communautaire a voté à la majorité « et pas seulement ma majorité », l’augmentation de la facture d’eau qui comprend l’assainissement qui va nécessiter un très gros investissement pendant 50 ans. « L’impôt, c’est la solidarité. S’il n’y a pas d’impôts, il n’y a pas d’aides ».

Forcément, le président en convient, « ces décisions ne font pas plaisir mais elles permettent de jouer sur l’attractivité du territoire avec des investissements forts pour l’emploi et l’économie. La taxe est faible pour soutenir l’investissement de 200 M € jusqu’en 2026 ».

J.B.

8 commentaires :

  1. un bon recadrage mr le président et bien voila mr swiatek vous l’a rappelé trop d’impots tue l’impot , et surtout la politique de gauche ce n’est pas celle que vous mener, alors faites une vraie politique de gauche….

  2. Mais quelle solidarité pr le ramassage des ordures !
    Le principe d’une communauté à 2 vitesses pr des services différents et au même droit de taxes !
    Merci de vous soucier autant des personnes en campagne, isolées, âgées, handicapées ou avec des enfants en bas âge !
    Jamais de chiffres factuels pr justifier des économies de la reduction des collectes !

  3. On est bien d’accords, à gauche comme à droite mole, les mêmes solutions lorsqu’on a besoin de rentrée d’argent : on augmente les impots au lieu de chercher des économies. On se demande bien pourquoi il ne faudrait pas reconduire le président Macron….

    • Ben bien sur , lui a :
      – baissé les impôts sur le revenu ,
      – supprimer la taxe d’habitation pour 80% des plus modestes (pour les 20% restant cela sera en 2023) ,
      – augmenter le minimum vieillesse de 100€ par mois en 3 ans,
      – supprimer les charges salariales sur le chômage et maladie en 2018 ;
      – instaurer le reste zéro à charge pour l’optique et le dentaire en Janvier 2020 ;
      – augmenter les effectifs des FDO de 10000 agents ;
      – supprimé (par la loi Santé votée à l’été 2019) , le numerus clausus à l’entrée des études en médecine Dès 2022, le nombre de médecins sera défini au niveau régional, en fonction notamment des capacités d’accueil des universités et des besoins des territoires.
      – etc…

      • Qui dit moins de recettes entraîne moins de dépenses donc moins de services. CQFD. Ou alors plus de dette (120% du PIB!). L’argent n’est pas magique, c’est un circuit fermé comme le sang qui circule dans le corps humain.
        Ainsi en est-il allé aussi de la fermeture de lits d’hôpitaux, de la fermeture de centres des impôts, de la baisse du rendement de la justice, de la diminution de l’accompagnement scolaire, etc… etc…..
        Oui, quelques rééquilibrages ont bien été opérées et force est de reconnaître que certaines redistributions ont bien été effectuées pour retrouver un peu de marge de manoeuvre chez certaines catégories de population. Heureusement que cela a été fait, car la part des dépenses contraintes n’a cessé de croître (avec une inflexion ces dernières années, mais cela reste 30% de dépense pour les 20% les plus pauvres), il était donc normal de réduire les impôts de ces ménages pour y faire face et prévenir les instabilités politiques : https://www.observationsociete.fr/modes-de-vie/logement-modevie/depenses-contraintes-le-poids-du-logement.html .
        Enfin, arrêtons de dire que le numerus clausus a été « supprimé ». Voici une source ministérielle :
        https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/numerus-clausus-2020-429464 . Certes, c’est bien écrit « SUPPRIMÉ » dans le texte, mais faisons une analyse sémantique plus poussée :
        Je cite : « Pour mieux répondre aux besoins en santé et garantir des formations de qualité dans tous le territoires, les universités et les Agences Régionale de Santé définiront ensemble le nombre d’étudiants qui seront admis dans les différentes filières chaque année sur la base d’orientations nationales »
        N’est-ce pas ainsi une autre forme de numerus clausus, une autre définition de la même chose?
        Je souligne : « DÉFINIR LE NOMBRE D’ÉTUDIANTS ». En fonction des (donc limité aux) capacités d’accueils des Universités? Les locaux seront-ils donc agrandis?, le nombre de professeurs?, etc…. etc…..???
        https://www.senat.fr/questions/base/2021/qSEQ210221147.html
        Je n’ai pas trouvé le décret qui augmente les capacités d’accueil des universités……. si quelqu’un peut m’aider svp…… j’ai cru apprendre d’une source à vérifier que certains étudiants devaient suivre leurs cours assis sur les escaliers…..
        Et enfin, il faudra surveiller comme le lait sur le feu la « BASE D’ORIENTATIONS NATIONALES ». Défini par qui? Par quoi? Quand et Comment? Un besoin de santé sera-t-il défini qualitativement, quantitativement, objectivement ou subjectivement? Par des tableaux excel (1 médecin pour 100 patients? pour 90 patients? et la règle sera globale? ou ajustée en fonction des souhaits libéraux? salariaux?géographiques (différence ville/campagne)?)
        Étant un désert médical avancé, l’Université de Bourgogne devrait donc soudainement doubler ses capacités d’accueil pour la rentrée prochaine si on suit cette logique?
        Ou allons encore plus loin, si le numerus clausus est vraiment SUPPRIMÉ, alors on devrait prendre TOUS les inscrits en première année puis en deuxième année? Ne devrait-il pas y avoir strictement AUCUNE LIMITATION? La sélection se ferait en fin de deuxième année pour ne garder que les compétences sérieuses et prouvées histoire d’éviter le risque des médecins incompétents et donc dangereux pour la santé publique?
        Je cite : « une priorité du gouvernement qui a permis au numerus clausus d’être aujourd’hui de 15% supérieur à 2016 ». 15% n’est pas une illimitation. Heureusement que le Conseil d’État est intervenu :
        https://www.conseil-etat.fr/actualites/actualites/le-conseil-d-etat-juge-que-quinze-universites-doivent-augmenter-le-nombre-de-places-en-2eme-annee-d-etudes-de-sante-au-benefice-des-etudiants-en-la
        À suivre….. l’intention est louable, les grains de sables se jonchent dans les détails.

  4. Mr Marti est un homme de gauche ?
    Tiens donc, on en apprend tous les jours !
    Mr Swiatek a eu raison de lui rafraichir la mémoire en ce qui concerne l’impôt sur le bâti et le tarif du m3 d’eau.
    Ce n’est pas à Saint Vallier que le CM allait le contredire vu qu’il y a 5 élus communautaires dont deux vice-présidents.
    (…)

  5. La politique de gauche, justement c’est de coller des impôts à tout bout de champs, comme si taxer et imposer pouvait résoudre les problème.

  6. Nous avons bien compris. Taxer toujours taxer les mêmes ! Il faudra surtout bien s en rappeler pour les prochaines élections et ne pas écouter le champ des sirènes de ces élus qui pour être élus n’ont pas respecté leur parole!

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