Un sale temps de tranchée comme pour rappeler ces combats à Verdun face à l’ennemi, ce brouillard qui rend difficile l’observation, cette humidité qui s’infiltre partout. Ce froid qui engourdit le doigt sur la détente. La guerre dans toute son horreur.
Ce mercredi 11 novembre 2020 à Montceau-les-Mines, d’abord au monument de Bel Air, place des Groupes Francs de la résistance puis place de l’église devant le monument aux morts, la célébration de la victoire en 1918 a été sobre mais emprunte de respect et de mémoire pour les « 10 millions de morts dont 1 million et demi en France, 2 millions de blessés dont 300 000 gueules cassées et surtout des centaines de milliers de familles à la vie brisée » rappelle Marie-Claude Jarrot.
La Nation française, la Nation montcellienne rend hommage aux morts pour la France pendant cette première guerre mondiale, « la Grande Guerre ».
Ne pas oublier, toujours se souvenir que vivre libre a un prix et un sens commun. « Nul ne peut imaginer l’implication et le rôle des femmes aussi pour faire tourner l’industrie, l’agriculture, l’administration et les hôpitaux. C’est peut être, autre temps, autre combat, pour nous rappeler la guerre sanitaire dans laquelle nous sommes aujourd’hui impliqués et qui, à n’en pas douter, inscrira ses victimes et ses affres dans les livres d’histoire déjà pleins des images de cette guerre de 14 que nous devons absolument commémorer pour que nos enfants ne soient pas privés de leur passé.
Bonsoir
c’est bien de ne pas oublier ce passé
c’est bien de rendre ces hommages
C’est bien de chanter la marseillaise
…
Mais quand même, vous n’avez pas honte, vous, nos dirigeants nationaux et locaux d’emmener notre pays où il va (référence à l’article sur le plessis aujourd’hui)
Alors que vous vous inclinez devant ceux qui ont donné leur vie pour libérer notre pays vous nous préparez de bien sombres moments par votre laxisme.
Nos anciens morts pour la patrie doivent se retourner dans leurs sépultures
Honte à vous
Bernard
Qui sait si l’inconnu qui dort sous l’arche immense
Mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé
N’est pas cet étranger devenu fils de France
Non par le sang reçu mais par le sang versé.
Pascal Bonetti, poète et journaliste.