CinéMines – Le prix du jury à « Mémère et Pépère », deux récompenses à « Abymes »

Cannes, Berlin et aujourd’hui Montceau-les-Mines. Le cinéma est sans frontières et, surtout, il n’a pas d’âge. Alors dans la longue lignée des cinéastes précoces comme Steven Spielberg qui a tourné son premier long-métrage (Duel) pour la télévision à 25 ans, après avoir réalisé des courts-métrages dès l’adolescence, au lycée Parriat de Montceau-les-Mines, des enseignants spécialisés en cinéma et audiovisuel (Laetitia Freniche et Mathieu Py), ont eu l’idée de lancer le premier festival « CénéMines » pour mettre en avant le travail des élèves qui suivent ces spécialités.

Vendredi soir, dans la grande salle de l’Embarcadère qui encore pour quelques mois accueille des projections cinématographiques, quatorze courts-métrages étaient en compétition.

Qu’ils soient en 1re ou terminale, ils ont déjà tous un sens inné de la réalisation quand d’autres apprivoisent la caméra pour donner la réplique ou conduire un monologue.

Pour départager ces courts-métrages, un jury composé notamment de Raphaël Thiéry qui a fait ses premiers sur le tapis cannois en 2016 (il a joué aussi dans L’homme d’argile), il est aussi comédien et musicien, Jenna Charmasson (inspectrice d’académie et inspectrice pédagogique d’arts plastiques, Benoit Sermage (membre de l’association cinémage) ou encore Casimir Kielbasa (président du Ciné Caméra Club Montceau), a récompensé l’audace.

Le prix du jury a été décerné à « Mémère et Pépère » de Laura Caetano (terminale spécialité cinéma à Parriat). Madeleine et Marcel partagent leurs souvenirs de la Seconde Guerre mondiale.

Pour sa part, « Abymes » par Athénaïs Marchant (Parriat) a reçu deux récompenses pour l’image et le prix du public. A un moment crucial pour son orientation, Emmy perd une personne importante dans sa vie.

Le prix du scénario est revenu « L’âge du sang » de Vanis Essebbah (Parriat). Dans un monde post-apocalyptique, deux amis tentent de survivre.

Le prix d’interprétation a été décerné à l’actrice dans « Last Night » et celui du Bassin minier (hors lycée Parriat) à « Dans la peau d’un autre » (collège centre). Des garçons harceleurs sont frappés par un sortilège et se métamorphosent, devenant à leur tour harcelés.     

 

J.B.

 

 

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