Blanzy – Un très large « éventail » de 60 ans de passion

Y a 60 ans en arrière, quand la troupe théâtrale l’Eventail entrait en scène, on parlait encore un peu le patois dans la région blanzynoise. Les planches s’en souviennent encore et le président, Bernard Tremeau aussi.

60 ans donc depuis 1965, ça se fête non pas avec un défilé sur les Champs Elysées mais à l’EVA de Blanzy devant plus de 200 spectateurs pour une représentation unique, samedi soir. Ce qui fera dire à Bernard Tremeau devant le public : « y est tout venu ! »

Une représentation mais trois comédies blanzynoises au programme dont la première « Y vote en mairie » avec l’accent d’autrefois, sans avoir besoin de décodeur même quand la Maria, le Glaude et le Toine viennent voter. Mais pour qui ? Parce que, en politique, le trio y connaît que dalle au contraire de la vie privée des candidats.

Autre comédie, « Vive not’ maire ! », toujours avec des élus dans la partie _ toute ressemblance avec des épisodes anciens, actuels ou à venir est une pure fiction _ , concernait justement l’élection du premier magistrat à qui il manque une voix pour être réélu par le conseil municipal. Heureusement, la voix de la sagesse, enfin, façon de parler, passera par-là.

Et pour souffler les 60 bougies en beauté, la troupe de l’Eventail aura à résoudre un épineux problème, « C’est qui qui s’en occupe » de déplacer une borne kilométrique implantée juste devant l’entrée d’un garage ?

En 60 ans, L’Eventail ne cesse de caresser, toujours dans le sens du poil mais avec ironie, un public qui lui est fidèle. « Nous avons compté entre 460 et 470 représentations et joué devant 60 000 personnes » rappelle Bernard Tremeau et même en dehors des frontières blanzynoises.

L’heure de la retraite est loin d’avoir sonnée.

 

J.B.

 

Ils étaient sur scène : Annie Grand, Jacqueline Zlotos, Bernadette Beugras, Bernard Tremeau, Robert Chevrot, Christian Grand, Florence Madej, Marie-Josée Solbes.

 

 

 

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