Blanzy – Les Jeux en musique, une géniale combinaison artistique

Tant pis pour Paris et surtout les milliards de téléspectateurs, l’ouverture de la XXXIIIe Olympiade s’est déroulée samedi soir au gymnase Jean Zay à Blanzy.

Mais plus qu’une ouverture, encore mieux que celle de Guillaume Tell de Rossini mais néanmoins jouée au grand galop par l’harmonie municipale de Blanzy avec un jockey hors classe en la personne d’Olivier Boreau, c’est le mariage magique entre la musique et le sport qui a fait toute la différence.

Il serait peut-être intéressant de souffler l’idée au président du Comité International Olympique, Thomas Bach, en prélude et fugue des prochains à Los Angeles, que marier l’histoire musicale aux gestes des sportifs, apporte une équation que chaque spectateur peut résoudre sans aucune difficulté. Il va adorer.

Des judokas du club de Blanzy qui enchaînent les mouvements sur The Forest Battle de John Williams, Unity N’Dance et les danseuses qui virevoltent sur la musique de Uptown Funk de Bruno Mars ou encore les gymnastes de Blanzy Gym qui coordonnent leurs mouvements sur la partition de Berliner Luft de Paul Lincke, c’est autrement plus agréable à l’oeil et aux oreilles. Et rien n’empêche de donner de la voix au rythme de la musique. Tout le monde sera au moins dans le même tempo.

La natation artistique, la gymnastique au sol, entre autres, utilisent déjà la musique et à Paris, pour la première fois, le breakdance, de culture hip hop, fera son apparition à Paris. Sans musique, la vie serait une erreur (Nietzsche).

Evidemment, samedi soir à Blanzy, même si les mascottes officielles des Jeux Paris 2024 trônaient en bonne place, que le drapeau olympique a flotté sur Jean Zay, que le porteur de la flamme olympique a embrasé la vasque, il a surtout été question de magnifier à la fois l’harmonie municipale et le clubs sportifs locaux. Tous, au cours de cette soirée se sont dépassés.

Même Olivier Boreau, tel le chevalier avec sa baguette, s’est mué en Rocky Balboa blanzynois pour accompagner les judokas. Quel fantastique crochet du droit il a ! La baguette lui va comme un gant. Et c’est toute l’harmonie qui avait du punch.

 

J.B.

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *