Blanzy – Le retour à l’école, la grande préoccupation du moment

Le jeudi 14 mai 2020, au matin, il régnera une atmosphère étrange dans les écoles maternelles et élémentaires à Blanzy. Comme partout, les parents sont appelés à renvoyer leurs enfants en classe, s’ils le désirent.

A Blanzy, le maire, Hervé Mazurek, se veut avant tout pragmatique, tant sur l’organisation, « un véritable casse-tête, définition qui revient inlassablement sur toutes les lèvres » que sur le nombre d’élèves qui franchiront, un à un le portail d’entrée. « La décision des parents est la bonne » avoue-t-il.

Selon les premières estimations, « nous aurons une trentaine d’enfants à René Picard, la même chose à Jean Régnier, une vingtaine à la maternelle Charbonnière et une trentaine également à Lucie Aubrac » précise-t-il.

Outre l’enseignement, l’aspect pédagogique jamais remis en cause depuis le confinement, le véritable enjeu est de garantir la sécurité sanitaire au sein des quatre groupes scolaires et des cinq écoles. Car le covid-19 est toujours bien présent alors pas question de jouer avec le feu. Entre les services municipaux et les enseignants, « il y a la volonté de bien travailler ensemble, de mettre nos capacités en commun » rapporte Hervé Mazurek. « Et dans chaque école a été mis en place un fonctionnement différent selon l’appréhension des professeurs mais toujours le protocole sanitaire en ligne de mire ».

Il a été décidé, pour les repas de midi, de faire appel à un seul prestataire de service, à savoir le restaurant La Cigale qui préparera les menus aux enfants qui déjeuneront à l’EVA pour les écoles du bourg, à Lucie Aubrac pour les autres.

Entre l’achat de masques distribués aux habitants et au personnel municipal (un billet de 30 000 €) et le matériel aux écoles dans le cadre du protocole sanitaire, « le budget total se monte à 75 000 € » annonce le maire.

Accueillir les enfants dans les classes, poursuivre la distanciation avec les autres, assurer la garderie avant et après l’école, gérer les repas, la sécurité sanitaire, donnent bien des sueurs froides à l’ensemble des intéressés. C’est sans compter avec le mercredi. « Combien va-t-on accepter d’enfants ? » s’interroge-t-il. « D’ailleurs cet été, comment va-t-on appréhender les centres de loisirs ? »

Une étape après l’autre. Déjà le 14 mai…

Jean Bernard

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