A chaque conseil municipal à Blanzy et pas qu’à Blanzy, le maire ouvre la séance en distillant quelques propos propres à son humeur du moment, une actualité qui l’inspire et donne à réfléchir.
Mercredi soir, salle du conseil, Hervé Mazurek a la mine grave. « Je suis atterré, choqué et plein de questionnement sur la société suite au meurtre de Mélanie, cette surveillante d’un collège à Nogent. En mon nom et celui des Blanzynois, nous devons avoir une pensée pour sa famille. Mélanie est morte dans un lieu où on est censé donner un enseignement aux enfants de la République. Je n’ai pas de mots. Je suis désolé ».
Après un petit moment de silence, il poursuivait toujours sur le même ton mais il a essayé de rééquilibrer sa vision du monde en montrant ce qu’il y a de beau. « A côté de cela, j’ai partagé des moments agréables qui font croire encore en l’humanité ». Il pointait une note positive avec l’inauguration du stade Guillaume Warmuz ce dimanche « où j’ai vu des gens heureux ».
Autre lieu, autre moment de félicité quand Hervé Mazurek s’est retrouvé au milieu de 500 gamins mardi au beach rugby, impressionné par la qualité de l’organisation du RCMB. « Il faut féliciter le club et en plus, c’est sur notre territoire ».
Le maire de Blanzy ne voulait pas sombrer dans le cynisme ou le désespoir, il voulait juste montrer que le mal existe mais qu’il ne doit pas faire oublier le bien.
« Certes, c’est peanuts par rapport à la situation mondiale ».
J.B.