Blanzy – Hausse de l’énergie, Hervé Mazurek se veut rassurant

 

Le maire de Blanzy, Hervé Mazurek aime se confronter directement à la population lors des réunions de quartier. La dernière en date s’est tenue à la bibliothèque devant un très faible public.

Petite assistance mais importante déclaration du maire à propos de la hausse des prix de l’énergie dont les communes sont victimes, elles qui ne bénéficient pas du bouclier tarifaire comme les particuliers.

Décidément, rien ne va plus en ce monde. « Après la covid, nous pensions revenir à un avenir plus serein et boum badaboum, la crise énergétique arrive » décrit en préambule Hervé Mazurek. Reste que la commune de Blanzy avait senti le vent tourner et a voté un budget 2022 d’anticipation quand les prémices des hausses du carburant et de l’alimentaire donnaient déjà à réfléchir. « Nous ne voulions pas que les Blanzynois supportent ces hausses avec des taxes municipales, augmenter par exemple, le prix de la cantine » souligne le maire et « proposer aux enfants un menu jambon chips ou encore fermer les centres de loisirs ».

A Blanzy, la rigueur est un atout maître et « nous avons eu la chance d’avoir un peu de sous sous dans la popoche alors nous avons mis des noisettes de côté » rappelle-t-il. « Nous avons moins dépenser en éclairage public _ il a été rénové _ , procédé à des commandes groupés et prévu de reporter notre excédent sur différents postes ».

Ce sont plus 66% soit 185 000 € pour les fluides, plus 33% pour l’alimentation à la cantine, plus 33% pour les transports scolaires, mis 80 000 € pour le foyer social au lieu de 20 000 €, 80 000 en plus sur la résidence Jean Rostand.

Des pétanqueurs bruyants 

Les économies serviront donc à éponger les hausses. Mais pendant combien de temps ? « Sur la note d’électricité, nous avons déjà dépenser au 1er septembre la totalité de la facture totale en 2021 » indique le maire.

Néanmoins, d’ici la fin de l’année, la commune de Blanzy est sereine. Toutefois, ce sont les investissements qui risquent d’en pâtir. « Nous avons un plan de 5.7 M € à réaliser d’ici 2026 pour le centre technique, le centre social, l’église, les haras et les Mirauds. Nous serons peut-être obligés de renier sur ces investissements » avance Hervé Mazurek.

Sur toutes ces informations, le public est resté dubitatif. Ses préoccupations sont plus terre à terre et en particulier, ces pétanqueurs qui jouent bruyamment sur le parvis de l’hôtel de ville parfois jusqu’à 2/3 heures du matin. C’est encore le bruit à la maison des sociétés qui revient aux oreilles du maire. « Il n’y aura plus problème, elle va fermer au 1er novembre. Un projet doit voir le jour mais je ne peux pas m’étendre dessus » prévient-il.

Quant à la RCEA dont les travaux de déboisement ont commencé, Hervé Mazurek a tenté de se montrer le plus pédagogue possible. C’est vrai, trois ans de travaux, c’est long.

Jean Bernard

2 commentaires :

  1. Les maires ne peuvent pas grand chose, ils sont victimes comme la plupart des particuliers (ceux qui payent de leurs poches leurs chauffages et le reste) La faute à ceux qui ont décidé d’augmenter les prix de l’énergie pour s’en mettre plein les poches et au gouvernement qui, une fois de plus, se moque des gens en ne faisant rien de concret ni d’efficace ! Il est surtout occupé à faire baisser la qualité des retraites, ça c’est une priorité aujourd’hui quand on voit la souffrance des gens fasse à la hausse du coût de la vie !!!! Attention, ils parlent de nos retraites, pas les leurs ! C’est ça l’égalité et la fraternité Macron. Choix démocratique aux dernières élections.

  2. la ville ne pourrait-elle pas organiser une expo sur le futur chantier de la RCEA

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