Agriculteurs en colère – On ne passe plus à Jeanne Rose, circulation à l’arrêt

Actualisé à 15h40 – La circulation a repris au rond point Jeanne Rose. Les agriculteurs ont levé les barrages pour plusieurs minutes et ne s’interdisent pas un nouveau blocage d’ici la fin de journée.

Il est donc préférable d’éviter en ce moment ce secteur.  



Après les prises de parole (lire par ailleurs), les agriculteurs présents au rond point Jeanne Rose à Montchanin, ont décidé en ce début d’après-midi de bloquer la circulation au rond point.

Ils sont déversé de la paille et du fumier à chaque accès.

Pour l’heure, à 15h, de longues file de véhicule sont visibles pour les véhicules qui arrivent de Chalon et Montceau.

J.B.

 

21 commentaires :

  1. Au départ je comprends et soutiens le combat de nos agriculteurs…..quand on travaille dur comme eux ,dans les contraintes qui sont les leurs on doit pouvoir vivre décemment…..
    Consommons Français nous disent ils……
    Je ne vois sur les ronds ponts que des tracteurs étrangers…..qui doivent être eux meilleurs que les tracteurs Renault…
    Appliquons nous a nous mêmes ce que l on demande aux autres …
    Et par pitié bloquer oui…..détruire gratuitement non…respectez les salariés des magasins que vous détruisez.
    Merci.
    Et malgré tout ….soutien.

  2. Souvenir des coups de matraques sur les manifestations RCEA
    deux poids deux mesures
    Vive la manipulation de masse

  3. A au fait si les agriculteurs n’ont pas de sous…, ils font leurs achats, courses etc dans quel magasins?
    Et ils achètent quoi?…..

  4. Tout a fait d’accord encore ceux qui ne font pas les loi et qui ne sont pas responsables des problèmes des agriculteurs vont encore subir les blocage les ruptures dans les magasins etc…. et au final sûrement encore de la poudre au yeux des agriculteurs comme pour les retraités et les gilet jaune. Il vas vraiment falloir voter autrement et voter intelligent . Le 9 juin tout le monde ira à la pêche ou se balader et desertera les bureaux de vote les européennes sont aussi importantes que l’élection présidentielle.

    Grand soutien à ceux qui font changer le futur des français.

    • Les agriculteurs sont aussi tributaires de leurs fournisseurs.
      Que va déclencher leur action dans la société…… à leur avantage ?
      J’ai le sentiment qu’ils réclament un régime spécial….. comme il en existe déjà un certain nombre.
      Gestionnaires d’entreprises, ils négocient chaque euro à gagner, mais pourquoi ne se regroupent ils pas pour créer leurs centrales de distribution ?
      Les centres Leclerc ne sont ils pas issus de la volonté d’un petit épicier
      Ne se présentent ils pas en ordre dispersé devant les acheteurs !
      A moitié surpris car c’est une corporation où la concurrence semble sévère..
      Rassurons nous, comme nous avons laissé se regrouper 300 000 soldats à nos portes sans réagir, l’avenir parait prévisible, surtout avec nos politiciens :
      «  »Les distributeurs s’unissent au sein des centrales d’achat internationales pour mieux négocier les prix » »
      «  »Deux entreprises et des particuliers chinois viennent d’acheter 1700 hectares de terres agricoles dans l’Indre » »

  5. bonjour
    mon pauvre chat noir les tracteur renault ne sont pas fabriqués en france
    drôle les gilets se sont fait gazés chargés comme des bandits de grands chemin mais devant les petits tracteurs de 150 cv et plus le képi reste bien sur les oreilles

  6. Total soutien aux agriculteurs.

  7. la fabrication de tracteurs renault est terminée il y a bien lomtemps il n’y a plus que massey ferguson en france que de nom

    • Vous avez raison pour un point mais tord aussi car trois groupes étrangers ont choisi la France pour y construire leurs tracteurs et installer leurs lignes d’assemblage : Claas au Mans, dans la Sarthe (700 salariés), Massey-Ferguson à Beauvais, dans l’Oise (2.500 salariés), et, depuis septembre 2015, le japonais Kubota à Bierne, dans le Nord , il n’y a plus de marque tricolore depuis 2008, l’année du rachat de Renault Agriculture par le constructeur allemand Claas. Les constructeurs français, nombreux avant-guerre, ont disparu au fil du temps, absorbés par des firmes étrangères.
      Pour autant, ce n’est pas parce que la France ne détient pas de marque qu’elle ne construit pas de tracteurs. Selon Axema (Union des industriels de l’agroéquipement), la France pèse 17,5 % de la production européenne (en 2014, 25.000 tracteurs, 1,49 milliard d’euros), ce qui la place au troisième rang, derrière l’Italie et l’Allemagne. La France reste aussi le pays où il s’en vend le plus.
      Les ventes de tracteurs sont généralement plus importantes en fin d’année car c’est à ce moment précis que l’agriculteur fait son choix d’investir en fonction des résultats de l’année écoulée et à des fins de défiscalisation.
      Peut-être que les agriculteurs ont fait aussi le tors à l’industrie française en achetant plutôt des tracteurs étrangers ?

  8. on sont les crs pour déblocages pour les gilets jaune et les retraites présent pour matraquer

  9. Bonsoir
    Je suis d’accord pour que chacun défende sa profession et par la même occasion son revenu.
    Par contre je voudrais savoir combien de ministres, de députés ou président ont été gênés par le blocage du rond-point Jeanne Rose ?
    Par contre moi j’ai failli rater mon rdv chez l’ophtalmologue à Chalon tout en prévoyant un départ 1 h 30 avant,Rdv pris il y a 3 mois .
    Heureusement que le docteur a bien voulu accepter mon retard sinon j’en reprenais pour 3 mois.
    Ce serait peut-être plus judicieux d’aller directement bloquer tout ce beau monde à Paris.
    Maintenant j’ai eu le temps de faire une constatation, sur 10 camions, un seul était Français. Par contre ´E ´ ´PL’ ´LT’ sans problème. Ne serait-ce pas sur ce problème qu’il faudrait agir.
    Finalement on en sortira jamais.

  10. De tout cœur avec les agriculteurs ( quelle que soit la marque de leur tracteur!) que la base garde sa motivation ( et sa colère !)en évitant de se faire récupérer ou manipuler et tant mieux si je suis emmerdé dans mes déplacements. Triste France où les valeurs ne sont plus que matérielles….Le pays est majoritairement solidaire……si ça ne dérange pas et ne coûte rien!
    Si effectivement les CRS ne bougent pas, c’est plus délicat face aux agriculteurs en tracteur que face à un gilet jaune qui leur tend les bras ( je salue mes prix Nobel de la BAC de Macon ).

  11. Ben non , moi je suis pas solidaire….
    Dans la distribution de la mondialisation, les agriculteurs français sont devenus les jardiniers des espaces verts de France, pour faire joli, pour les touristes étrangers (ça rapporte plus)
    Que pèse la France face à la viande d’Amérique du Sud, les céréales Canada ou Europe de l’est, les fruits et légumes d’Espagne Maroc etc…
    Deux modèles de production s’opposent et les choix ont été fait avec la complicité du syndicat majoritaire du monde agricole noyaute par les grands céréaliers.

    • C’est grave ce que vous avancez . Vous accusez un syndicat de corruption et surtout de trahison envers les petits agriculteurs.

      • Après un cursus à l’European Business School Paris[1], Arnaud Rousseau entame sa carrière dans le courtage et le négoce de matières premières agricoles, c’est-à-dire leur mise en vente sur les marchés financiers[2].

        Il effectue son service militaire comme élève officier de réserve et continue à faire ses périodes pendant une dizaine d’années avec le grade de capitaine[3].

        En 2002, il rejoint, aux côtés de son père, l’exploitation céréalière de Seine-et-Marne sur laquelle sont cultivé colza, tournesol, blé, betterave, maïs et légumes de plein champ[4],[5],[6]. Il lui succède en 2012[3]. Il exploite, avec sa femme et quatre salariés, une grande exploitation de près de 700 hectares[note 1],[3],[7].

        Il est maire du village de Trocy-en-Multien depuis 2014[5] et vice-président de la Communauté de communes du Pays de l’Ourcq[2].

        En février 2017, il est élu président de la Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux (FOP) dont il est administrateur depuis 2005[8],[9]. Il est également nommé président du conseil d’administration d’Avril[10], groupe industriel et financier de la filière française des huiles et protéines végétales.

        Il est également directeur général de Biogaz du Multien, administrateur de Saipol, leader français de la transformation de graines en huile et président du conseil d’administration de Sofiprotéol, qui finance des crédits aux agriculteurs. Il dirige ou administre une quinzaine d’entreprises, de holdings et de fermes[2].

        En juillet 2020, Arnaud Rousseau est élu premier vice-président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA)[4]. Il est également vice-président de la fédération départementale, la FDSEA de Seine-et-Marne[11],[12] et de la chambre d’agriculture de Seine-et-Marne[9].

        À la FNSEA, Arnaud Rousseau conserve le statu quo lorsqu’il est chargé des négociations sur la répartition des fonds européens de la politique agricole commune (PAC) 2023-2027[7],[13].

        En avril 2023, il succède à Christiane Lambert à la tête de la FNSEA[14] ; il entend mettre en place une nouvelle gouvernance pour le syndicat agricole et faire l’effort sur la production française[passage promotionnel][1],[15]. Cette élection sans surprise, — il est le seul candidat —, est accueillie avec scepticisme par les associations écologiques[6],[16],[17]. Il est ainsi engagé en faveur des OGM, des méga-bassines et des pesticides[16]. Il travaille de manière prépondérante au service de l’agro-industrie[4],[7].

  12. Le fil à couper l'eau chaude

    Balancer du lisier sur une préfecture, ça défoule mais ça résout rien.
    Le système agricole actuel s’autoalimente (c’est le cas de le dire) au détriment des producteurs. Eux, ils vivent avec le stress permanent de perdre une récolte sur un aléa climatique ou une bête pendant les vêlages. Ce stress en cas d’échec, même ponctuel, génère de la culpabilité qui peut les conduire au pire.
    Pendant ce temps, les créanciers ne risquent rien. Les banques continuent de prêter à tout va, avec peu de risques. Les aides défendues par le syndicat majoritaire fonctionnarisent la profession. Les boursicoteurs spéculent avec les céréales et la viande, à la baisse ou à la hausse, toujours gagnants.
    Nos parents ont crevés la dalle en 40-44. Seul les passages à la ferme atténuaient la faim. L’industrialisation de l’agriculture était inévitable au sortir de la seconde guerre mondiale. Le but était d’être autosuffisant.
    Mais on atteint des limites, des seuil écologique de productivité. L’appauvrissement des sols et la baisse de la biodiversité. Si nous allons au delà nous allons copier les modèles nord et sud américains avec des bêtes immobiles en stabul et nourries aux OGM. Il faut refuser ce modèle. On ne peut pas négocier des accords commerciaux avec ces pays avec nos critères de production beaucoup plus vertueux . Hélas, nos professionnels de la politique, de tout temps et de tout bords, ont toujours cédé aux lobbyistes et ce n’est pas le RN qui va changer la donne.
    Un producteur de charollais n’a pas les mêmes contraintes et exigences qu’un viticulteur ou qu’un gros céréalier. Les agris doivent s’unir, localement, par filières, pour reprendre la main ( la fourchette !) aux piques assiettes de tous bords.
    Et nous, consommateurs, nous devons favoriser les produits locaux, régionaux, et nationaux. De nos choix dépend aussi l’avenir de nos agris.

  13. je soutiens entièrement les agriculteurs et je souhaiterais qu’ils puissent aller à l’elysée mettre de lisier sur le perron.
    l’ère MACRON est révolue.

    • lere Macron est révolue depuis 2017 . Le pblm c’est que peu d’électeurs s’en sont rendus compte. On peut résumer cet événement à un accident de la 5eme République . Le plus regrettable est que cet événement s’est reproduit en 2022 . Le principal est que cet épisode reste gravé dans l’histoire de la France

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