Activité ferroviaire – Novium décroche un gros contrat avec des emplois à la clé

 

 

La société Novium spécialisée dans la construction et la maintenance d’engins de travaux ferroviaires basée à Saint-Vallier, va construire, dans un premier temps, 42 engins en partenariat avec Socofer pour le chantier du Grand Paris Express à partir de 2025 et jusqu’en 2030. Un marché de 30 M € qui va déclencher la création de nouveaux emplois. Un job dating est prévu samedi 4 novembre.

 

On ne sait plus trop quels qualificatifs faut il associer à Novium, cette jeune société née il y a une douzaine d’année de la farouche volonté d’entreprendre d’un homme, Didier Stainmesse qui a su s’entourer de gens compétents et tout aussi ambitieux que lui.

Un parton qui a très vite compris que le partage des valeurs et du travail serait le dénominateur commun quand il a lancé cette grappe d’entreprises qui compose aujourd’hui le Mecateam avec 160 adhérents. D’ailleurs le succès du Mecateameetings le mois dernier a apporté la preuve flagrante que dans le domaine de la construction et la maintenance ferroviaire, l’union fait la force.

Alors quand il s’agit de répondre à un appel d’offres qui émane de la société du Grand Paris, il y a plus de deux ans en arrière, Didier Stainmesse, président de Novium et son directeur, David Chatelet, ont très vite compris que pour décrocher ce contrat à hautes valeurs ajoutées, ils ne pourraient pas y aller seuls. Ils ont donc toqué à la porte de Socofer, membre du Mecateam et constructeur ferroviaire depuis 1920.

La réponse du Grand Paris est tombée lundi dernier, Novium et Socofer ont en charge la fabrication d’engins ferroviaires sur les lignes 15, 16 et 17, ce nouveau métro qui reliera les principaux lieux de vie et d’activité en banlieue sans passer par Paris. Un chantier énorme.

Pour faire simple, Socofer va construire les locos 100% électriques et « nous, chez Novium, les wagons avec les engins qui vont derrière » explique  Philippe Rault, responsable du pôle avant-projet, « dans une démarche entièrement décarbonée » ajoute-t-il.

A partir de 2025 et jusqu’en 2030, ce sont donc 42 engins qui vont entrer en service sur les lignes 15, 16 et 17 du Grand Paris Express. Chez Novium, la particularité sera la plateforme modulaire qui pourra accueillir un engin de levage comme de transport de personnel. C’est une innovation made in Novium. Il est même prévu des avenants au contrat avec 20 engins supplémentaires pour mener a bien les travaux.

 

 

Empêcher les jeunes de partir,

faire revenir les autres et attirer ceux d’ailleurs  

 

 

Qui dit gros projet, dit augmentation du personnel et à commencer par le recrutement des équipes du bureau d’étude. « C’est 15 postes à pourvoir immédiatement » insiste David Chatelet. D’où le job dating (voir plus bas) prévu samedi 4 novembre 2023 uniquement sur rendez-vous chez Novium. D’autres recrutements se feront ensuite à partir de 2024.

Ceci, en conservant bien entendu l’activité récurrente et « en augmentation » chez Novium stipule Didier Stainmessse, société qui réalise pour l’heure 15 M € de chiffre d’affaires avec 83 personnes. « Ce qui va représenter 50 M € de commandes et un chiffre d’affaires qui va passer à 25 M € » précise-t-il encore.

 

Plus qu’une satisfaction, c’est un sentiment de grande fierté qui se lit dans le regard des uns et des autres. Déjà sur le fait de collaborer avec Socofer pour remporter l’appel d’offres qui, justement en appelle d’autres. « Nous sommes sur un autre contrat pratiquement aussi important et toujours avec des partenaires. J’appelle ça, l’équipe de France » déclare le président. C’est l’esprit France, « l’esprit Mecateam qui fédère ».

 

Alors oui, chez Novium, on n’a pas peur de dire haut et fort que le territoire est attractif avec « des dirigeants performants et dynamiques » appuie Didier Stainmesse. Il va encore plus loin dans son analyse. « Nous devons empêcher les jeunes de partir, leur donner de bonnes raisons de rester, faire revenir ceux qui sont partis il y a 20 ans et attirer ceux qui sont extérieurs à la région ».

Un parton qui ne supporte plus « qu’on abîme le territoire par des commentaires peu élogieux ». Il a mille fois raison. « Sur le bassin… minier _ mais il déteste employer ce terme minier _ , nous devons avoir cette volonté de communiquer ensemble ce que fait très bien Sascha Kettler chez Michelin quand nous partageons nos offres d’emplois ». Blanzy, Montceau-les-Mines, Saint-Vallier et Sanvignes ne forment qu’un tout, un gros centre d’intérêt pour l’intérêt de tous.

 

Jean Bernard

 

 

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