Violences urbaines – La réaction de Louis Margueritte

 

Les évènements qui agitent nos territoires depuis trois nuits maintenant ne sont pas acceptables. Je tiens à les condamner fermement.
D’une part parce que la violence, où qu’elle soit et d’où qu’elle vienne ne saurait être servir d’exécutoire face à une quelconque situation, aussi tragique soit-elle, et je m’associe à l’émotion suscitée par la mort de ce jeune adolescent.
D’autre part parce que ce sont les habitants de la circonscription que j’ai l’honneur de servir qui sont heure après heure les tristes cibles de dégradations inqualifiables.
S’en prendre, notamment, à un détenteur de l’autorité publique comme ce fut le cas à Chalon- sur-Saône il y a quelques heures, j’ai d’ailleurs bien évidemment tenu à participer à la cérémonie au cours de laquelle gratitude et soutien ont été réaffirmés aux policiers municipaux, n’est pas tolérable.
J’associe à ces remerciements toutes elles et tous ceux qui, depuis 72 heures, ici à Chalon- sur-Saône, là à Montceau-les-Mines où je me suis rendu ce vendredi matin, sont mobilisés pour tenter de maintenir au mieux l’ordre républicain que nous appelons tous de nos vœux. Moi le premier.
Je veux dire ma disponibilité totale en direction des élus, très impliqués, des forces de l’ordre et de celles et ceux qui souhaitent avec moi, et avec la majeure partie de la Nation, le retour au calme. Il en va, comme j’ai pu le dire à plusieurs reprises à Monsieur le Préfet avec lequel je suis en constant lien, du respect des symboles de la République, des personnes et des biens.

 

Louis MARGUERITTE
Député de Saône-et-Loire

12 commentaires :

  1. C’est vrai, la violence ne doit pas être exécutoire. Qu’elle ne serve pas non plus d’exutoire.

    • A retenir :
      « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement ,
      Et les mots pour le dire arrivent aisément » .
      N’est-ce pas ?

      • C’est avec ça que les pblm vont se régler ? Du blabla mais des solutions et des actes ont les attend . Melanchon et sa gauche incendiere sont à l’œuvre. Sans oublier la doublette Tondelier / Rousseau . Pauvre France.

      • De l’art du truisme politicard. La violence c’est pas bien, je la condamne.

      • N'est-ce pas? En effet

        Exact Colette.
        Il serait intéressant de creuser la définition du mot « violence » et d’oser enfin en regarder tous ses aspects.
        Car il existe aussi de la violence psychologique : licenciements secs, abandons, mépris, mensonges, mauvais foi, dialogues de sourds, domination, symposium, arbitraire, etc…. etc…..
        Cette violence psychologique a forcément des conséquences sur la violence physique car le psychisme fonctionne par actions/réactions et la majorité du temps par des automatismes de survie qui coupent alors toute réflexion pondérée.
        Toute violence est condamnable et à condamner, et même mieux, à ne pas produire. Se modérer est la première des chose à faire dans l’action. Puis mettre en place un monde équitable et éthique durable sera la seconde étape. Nous avons alors tous énormément de travail en perspective.

  2. Bla bla coe d hab

  3. 40 ans et toujours le même discours continuer comme ça vous attendez quoi qu’il y ai des morts pour enfin agir .Après la guerre il y a eu des Polonais ,Espagnoles des Italiens des Portugais qui sont venus en France chercher du travail et aider a reconstruire le pays au grand jamais il n’y a eu un tel bordel avec des voitures brûlée magasins pillier marie brûlée ect. Il respectaient Les institutions les instituteurs des forces de l’ordres ils respectaient le pays qui les avaient accueill. De plus à l’époque il n’y avait pas toutes ces aides sociales.. aujourd’hui ça a bien changé plus aucun respect de rien .Juste une dernière chose en 1968 pendant les grèves les Chars étaient à l’entrée de Paris. Fin des années 80 où début des années 90 un gouvernement de Gauche avait envoyé les chars de l’armée pour déloger les routiers en grève il demandait juste des augmentations de salaires c’était en en été. On nous dit àprès un sondage ou 70 % des personnes interrogé son pour que l’armée interviennent mais elle n’a pas le droit d’intervenir parceque c’est pas son rôle de maintenir l’ordre là il faut m’expliquer . Pauvre France…que deviens tu? Il y a juste dans notre pays que l’on voit un tel bordel

    • N’avez-vous pas compris que la situation est grave ( ne l’envenimez pas par des propos inconsidérés ! ) , que les frustrations débordent , et qu’il serait sage d’éviter de déverser la haine et de diviser plus encore la société qui nous réunit tous , dans laquelle nous cohabitons , où chacun doit parvenir à trouver sa juste place .
      Ce n’est pas en soufflant sur les braises que l’on contribue à l’apaisement et à la raison . Quand le dentifrice est sorti du tube , il est malaisé de le faire rentrer ! Essayons de maîtriser au moins à bon escient ce que nous sommes en mesure de maîtriser .

  4. La colère et la honte

    Comme vous dites il y a eu . Aujourd’hui il y en a d’autres à qui on a tout donné et à qui on donne encore. En remerciements ils nous crachent à la figure et n’ont qu’une seule idée en tête, détruire la France et la république. Oui pauvre France mais France pour combien de temps ? Quand je lis certains commentaires comme ici je suis écœuré. Il faudrait tout accepter même la violence envers la France et certains Français. Et surtout ne pas répondre par la violence, mais laisser faire en silence. Ils ont tissé leur toile depuis des décennies grâce à la lâcheté et au deni des gouvernants de tous bords . La cerise sur le gâteau s’appelle Nupes aujourd’hui mais ils n’échapperont pas eux non plus à la violence qu’ils cautionnent . Comme à chaque fois le boomerang revient à l’endroit où il a été lancé. J’ai arrêté de dire pauvre France, je dis pauvre pays . Je plains mes enfants et mes petits enfants qui devront se soumettre à un mode de vie différent, à une culture différente, à une façon de se vêtir différente et ce sous la contrainte évidemment. Continuons de soigner le mal par le mal et l’issue sera plus rapide.

    • La non violence n'est pas forcément le laisser faire

      « Ne pas répondre par la violence » N’EST PAS « laisser faire en silence ». Le monde est complexe, il n’est pas blanc ou noir!
      Il existe déjà la « violence légitime » portée par les forces de l’ordre et elle est nécessaire en cas d’extrême urgence. Mais il devient compliqué de peser cette « extrême urgence » car en fonction de nos éducations, nous ne mettons pas le curseur au même endroit, première nuance.
      Secundo, il y a la JUSTICE. Tout préjudice (qui est également entre objectif et subjectif) doit être justiciable. Encore ici, il peut être une différence entre la condamnation et la justice restauratrice, soit l’étape suivante d’une société civilisée. Car le boomerang de la violence ricochera en fait de partout, l’escalade entraîne l’escalade. C’est parce que certains acteurs de la société pratiquent avec compétence la désescalade que le monde devient alors paisible.
      Enfin, la plus grande difficulté qui nous attend est la proportionnalité. Soigner un rhume avec de l’anti-cancer, et je ne parie pas longtemps de la survie du corps humain. Il en est de même en société. Soigner des montées de fièvres sporadiques dont cause et conséquences ont été bien analysées par un « plus personne ne bouge, on interdit à la louche et on contrôlera et surveillera tout le monde sans distinction », et on créera alors les frustrations, les injustices et donc les violences de demain, simple réaction psychologique. Il est nécessaire de traiter le mal juste là où il est et avec les moyens adéquats. Pas simple, mais cet effort en vaut le résultat.
      Et parmi les préjudices, il demeure les inégalités économiques. Si vivre dans un taudis est un don de l’état, alors c’est que je ne comprends plus les mots ni les valeurs. Créer un pays gethoisé et clivé, et sur la base de statistiques biaisées est la fabrication même d’un boomerang, la Nature ayant horreur du Faux. Le monde deviendra alors d’autant plus paisible quand il sera JUSTE et RÉEL. Ne pas alors confondre la « domination » et la « paix ».

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