On l’attend sur scène, Marc Lavoine fait son apparition au milieu du public, vendredi soir à l’Embarcadère qui affiche complet.
Quelle entrée en matière pour lancer sur les rails le festival Tango Swing et Bretelles version 2019. Des midinettes de 50 ans et plus, smartphone bandé comme un arc pour immortaliser l’événement. Pas une image ne manque. « Regarde, j’y étais ». « Il était là, juste devant moi, il m’a frôlée ». « Il est encore bel homme ».
Marc Lavoine à Montceau-les-Mines a fait tourner les têtes, décoiffer les mises en plis et renvoyé certains à leurs chères études. Ils lui ont lancé des yeux revolver. « Le bougre, à 57 ans, on ne lui arrive pas à la cheville ».
« Dis maman, mais ils sont où mes copains, je ne connais personne » interpelle une ado en regardant sa maman, le regard perdu. Evidemment, Marc Lavoine c’est davantage les années 85/90 mais il reste le chanteur romantique. Et ça fonctionne toujours.
La scène est éteinte, l’amphithéâtre désert, l’empreinte de Marc Lavoine est pourtant encore présente dans chaque recoin de l’Embarcadère. A Montceau, on s’en souviendra.
Mais déjà, il faut penser à la suite au programme du TSB et arriver en forme ce samedi matin pour la traditionnelle foire aux grattons devant l’hôtel de ville et son air de Croisette avec les palmiers. Manque juste le tapis rouge pour la star du jour, les grattons.
Jean Bernard
décidément certaines personnes sont partout