Voilà un an en arrière, la chirurgie du centre hospitalier de Montceau fermait malgré la mobilisation lancée par le CODEF, le soutien des maires, des syndicats mais d’une très faible participation de la population qui sur le rayonnement du CH représente plus de 100 000 personnes.
Aujourd’hui, jeudi 9 mai 2019, syndicats, CODEF, gilets jaunes et des élus de Saint-Vallier se sont retrouvés devant l’accueil du centre hospitalier dans le cadre de la journée nationale de la défense des services publics. Et ici, plus qu’ailleurs, on ne touche pas à l’hôpital. On ne veut pas le voir disparaître comme la maternité et la chirurgie ont disparu du paysage.
Donc à l’appel de la CGT et de FO soutenus par le CODEF, cette mobilisation rappelle que « l’hôpital de Montceau subit de plein fouet les conséquences des politiques de santé menées depuis une vingtaine d’années et confortées par le gouvernement actuel ».
Que va devenir le CH Jean Bouveri ? « Allons-nous perdre encore de l’offre de soins ? Où ira-t-on se soigner ? D’autant plus qu’il y a la volonté de fermer des lits » scande la CGT.
Et cette loi « Ma santé cap 2022 » dont personne ne veut sauf le gouvernement, « alors évidemment Macron a dit qu’il ne fermera plus d’hôpitaux mais il les vide de leur contenu » s’insurge Michel Prieur, président du CODEF qui réfute aussi ce label d’hôpital de proximité privé justement de maternité et de chirurgie comme à Montceau. « Si jamais l’hôpital d’Autun venait à être labellisé alors sa maternité fermera » ajoute-t-il.
« Nous dénonçons la volonté de faire disparaître les hôpitaux de proximité et leur transformation en dispensaire » reprend FO.
Quant au projet de loi dit de « transformation de la fonction publique », la CGT et FO s’y opposent, « c’est l’application d’une décision déjà prise, celle de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires ». C’est-à-dire faire plus avec moins de personnel. « Qui oserait affirmer que c’est pour améliorer les services publics ? » clame FO.
Jean Bernard
Eh oui, 100 000 citoyens potentiellement concernés par l’éloignement de nos services médicaux. C’est quoi votre problème ? N’êtes jamais malades ni vos parents, ni vos enfants, ni vos petits enfants ? Nous devrions être des millions dans les rues juste pour cette question. Avez vous si peur de ce pouvoir Macroniste que nous dénonçons ? Si vous vous en moquez, dites le moi ? Je rentre chez moi.