Sanvignes – Un marché sans maraîcher, ce n’est pas un marché

Ce jeudi 4 janvier, en fin d’après-midi, le marché de la Trèche à Sanvignes faisait pâle figure. Rien d’étonnant en ce début d’année et ce mois de janvier où les producteurs et artisans en profitent pour prendre quelques jours de vacances. Et puis le temps, plus souvent mauvais qu’ensoleillé n’incite pas toujours à mettre le nez dehors.

Cependant, le drive, lui, fonctionne toujours à la Trèche. Tout le monde n’est pas à l’arrêt, il faut quand même assurer les commandes comme Soni Cordoano qui livrait ses oranges et clémentines venues de Calabre.

Mais un marché, même réduit, n’est pas un marché sans un maraîcher avec ses légumes de saison, évidemment.

A Sanvignes, le collectif de la Trèche peut compter sur Amélie, « même si je viens une fois sur deux » dit-elle. Amélie arrive de Chiddes, à côté de Cluny où est basée son entreprise « Chez Loulou et Giugui ». William, son conjoint fait la rôtisserie sur les autres marchés.

Les légumes d’Amélie proviennent de producteurs locaux et d’un grossiste à Pierreclos. « Tous font de la culture éco-raisonnée » précise-t-elle.

Outre la Trèche, on retrouve Amélie et ses légumes le jeudi matin place Beaubernard à Montceau-les-Mines, une fois sur deux , où il manquait justement un maraîcher. « Le mercredi, je suis à Génelard de 8h à 12h, le samedi matin à Ciry-le-Noble et le dimanche, je déballe à Buffières devant le restaurant B’firon » énonce-t-elle.

De beaux légumes, un beau sourire et le marché reprend vie.

 

J.B.

 

 

Un commentaire :

  1. Mais c’est Jean Luc !

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