A Sanvignes, en ce moment, on fait les comptes. Un médecin est arrivé, un autre arrête (lire par ailleurs) et à l’école maternelle Marcel Sambat, une classe va fermer ou plus exactement, un poste est supprimé, ce qui, en fin de compte, revient au même.
La fermeture de cette cinquième classe est actée, c’est l’institutrice, elle-même qui en fait les frais, qui le dit. Le maire, Jean-Claude Lagrange est sur la même longueur d’onde. A moins que, miracle, à la rentrée en septembre prochain, des parents se précipitent pour inscrire leurs enfants. Et encore, ce n’est pas gagné.
Alors, que peut il se passer ? Déjà à Marcel Sambat, les effectifs sont en baisse. Au mieux, si le nombre d’enfants atteint 98, « nous pourrions avoir une enseignante le matin mais seulement avec quatre classes » explique le maire.
A ce jour, le nombre des inscriptions est de 84.
De plus, il est difficile de motiver les parents d’inscrire leurs enfants dans une école qui pourrait disposer d’une institutrice ou instituteur le matin mais pas l’après-midi. Ce n’est pas très sérieux.
J.B.