Jumeler le marché de Noël avec l’ouverture éphémère du Liberty _ au moins pendant une semaine du 14 au 20 décembre _ partait d’une excellente idée. Depuis le temps qu’on parlait du Liberty dans sa nouvelle configuration, le public verrait ainsi de se propres yeux comment cet ancien Hôtel-restaurant s’est métamorphosé.
Le travail architectural est tout simplement remarquable. Le Liberty a trouvé une nouvelle âme qui a commencé à faire revivre ce lieu, ce tiers-lieu plus exactement qui, à partir de juin 2025, ouvrira officiellement ses portes.
La ville de Sanvignes et plus particulièrement Fanchon Smetaniuk qui a eu la charge d’animer le Liberty pendant toute la semaine, ont multiplié les efforts pour lui donner vie. Concernant la fréquentation, « nous n’avons pas la quantité mais la qualité » soulignait l’organisatrice.
De son côté, le peintre Renaud Contet, premier artiste a inaugurer l’espace exposition, ne tarissait pas d’éloges sur la renaissance du Liberty. « Je suis admiratif du lieu ». Mais lui-même le reconnaissait, « il faudra lui donner quelque chose pour le faire vivre ».
Car si les visiteurs furent unanimes pour admettre la qualité du nouveau Liberty, en aparté, ils s’interrogeaient sur son utilité et comment y couler des jours heureux quand bien même il accueillera en juin prochain, une épicerie de produits locaux, un bistrot avec un coin restauration, une salle d’exposition ou encore un espace de co-working. Reste six mois pour que les sceptiques changent d’avis. Quand le printemps sera de retour avec ses beaux jours, le Liberty au bourg de Sanvignes revêtira un tout autre intérêt.
D’ici là, ponctuellement, le Liberty sera le théâtre de plusieurs événements, des lectures, des soupes littéraires et d’autres rendez-vous à définir.
J.B.
Plus de commerces ni boulangerie mais un lieu pour les chichis-pompoms,merci pour tous ceux qui ne peuvent pas se déplacer,merci pour nos anciens.
Il est certain que les Sanvignards préfèrent des magasins essentiels, dont une boulangerie (et non pas un seul dépôt de pain) plutôt qu’un nouveau local de « divertissements ». Il y a La Trèche, l’ancienne Maison des Jeunes et l’ancien Centre d’accueil. Que va apporter Le Liberty de plus ?
Un tiers-lieu, pour faire quoi?
J’ai toujours été septique sur le projet du Liberty, j’ai toujours pensé qu’il ne correspondait pas aux besoins des sanvignards. Je n’ai pas compris pourquoi, alors que j’ai entendu de nombreuses fois de la part du maire lui-même que nous avions les équipements d’une ville de 10 000 habitants, on se lançait dans une telle aventure…
J’avais lu à l’époque le cahier des charges…qui me paraissait irréalisable. Une personne privée devait surgir et créer à terme 3 emplois…d’après l’organisme mandaté pour donner forme au projet…
Nous en sommes bien loin, et la seule certitude connue sur ce dossier est le recrutement durant 3 ans à partir du 1er janvier d’un « facilitateur » à 2100 € mensuels, soit environ 40 000 € avec les charges. Si on rajoute les fluides et l’entretien on devrait tourner autour de 100 000 € de plus sur le budget communal de fonctionnement , plus le remboursement de l’investissement ( minimum 500 000€) et de l’achat du bâtiment (80 000€) .
Et lorsque j’entends « oui mais on a été bien subventionné par la région » je voudrais simplement rappeler que les subventions sont de l’argent public, qui augmente simplement le nombre de contribuables concernés…c’est à dire que l’habitant de Belfort va également payer pour le Liberty, ça doit être l’intérêt régional !
Quand seront évalués les projets sur leur pertinence ? Il suffit de rentrer dans des critères techniques pour bénéficier de subventions, avec un appui dans les commissions qui attribuent probablement…
Je rêve d’une démocratie où les conseillers communautaires, départementaux, régionaux ne soient pas là pour essayer de ramener de l’argent pour leur commune , leur canton, mais pour l’intérêt de leur collectivité, département ou de leur région…
En attendant il faudra pour les habitants de Sanvignes mettre la main au portefeuille. Pour les employés gratter pour diminuer le budget de fonctionnement, pour les élus faire des choix au détriment d’autres choses, par exemple l’entretien des espaces publics, les décorations de Noël.
On pourra quand même s’enorgueillir d’être la commune qui possède le plus de mètres carrés de salle d’exposition par rapport au nombre d’habitants, entre la Trèche, la bibliothèque et le Liberty…
Alors bien sûr les visiteurs ont trouvé cela beau. La plupart n’habitent pas Sanvignes, et dire au maire ou aux élus qu’ils ont un avis réservé en public, il faut oser…la cour n’existe pas qu’avec les rois…
Pour conclure en parlant local, j’ai bien l’impression qu’avec un tiers lieu, des espaces de co-working et de fab-lab, on a voulu péter plus haut que l’on avait le c…
Bonne chance à ceux qui devront faire vivre ce lieu pour qu’il ne soit pas une coquille vide et joyeux Noël à tous!
Christian Lhote
Que vous avez raison, que nos élus soient responsables
Leurs émoluments déjà frisent l indécence, marre des politiques au service de la France ( ou de leur réélection)
L argent public, les subventions, ne sont que les impôts qui sont supportés par les entreprises et quelques particuliers
Christian
quand on gagne une misère il est bien légitime d’être choqué par tout ce argent.
mais si on commence à s’interroger sur les subventions que dire des 200 milliards de subvention au patronat, du budget de l’armée et de l’évasion fiscale.
quant aux commerces qui font défaut à Sanvignes je ne vois pas la responsabilité de la municipalité si nous faisons nos courses ailleurs et sur Amazone, Action ou Tému..
si nous nous interrogeons tous sur l’avenir de ce tiers lieu ,j’ai plutôt envie que çà marche car il est plus utile de favoriser le vivre ensemble plutôt que le repli sur soi et les valeurs identitaires..
Bonjour,
Tout à fait d’accord avec vos propos, mais que n’avez vous dénoncé toutes ces « dérives » quand vous faisiez partie du conseil municipal.
Tous les « admirateurs » de notre maire vont devoir mettre la main à la poche…même les élus qui n’ont pas eu le courage de s’opposer à cette acquisition qui va nous coûter « un bras »
Je le dis et le répète encore une fois, avec l’argent « des autres » on peut dépenser, et mal, sans compter !
En attendant, joyeuses fêtes à tous
Pascal,,
le budget de l’état n’est pas ici mon propos, je suis cependant persuadé que les interrogations doivent commencer au niveau local. En ce qui me concerne, le seul pouvoir qu’il me reste est celui de m’exprimer, je ne crois plus au vote, je vois bien ce qu’il en est fait ensuite…et au niveau local une seule liste c’est pas la peine de se déplacer!
Pour ce qui est des commerces, je n’en ai pas parlé et je ne tiens pas la municipalité responsable, elle en a déjà assez comme ça de responsabilités…
Et pour ce qui est du vivre ensemble, je pense que c’est un travail de longue haleine qui commence par de l’information, de la pédagogie, du dialogue. Il faut arriver à créer un sentiment d’appartenance à une collectivité. J’ai beaucoup ouvré pour cela, avec des résultats timides il faut bien le dire si toutefois il y en a eu…
Au vu du nombre de rencontre élus citoyens de Sanvignes, au vu de ce qu’est devenue l’information municipale (et je parle ici de volonté politique, pas du travail des fonctionnaires!), suis pas franchement sur que cela soit la volonté de l’équipe en place.
Et penser que les gens vont aller se rencontrer au Liberty en sortant du travail relève du fantasme le plus total. Quand les gens rentrent du boulot, après avoir fait souvent les courses (il faut bien garnir le frigo), il faut s’occuper des enfants, et ensuite passer un peu de temps tranquille chez soi.Pour les plus chanceux il y a des activités associatives, pour les autres la télé…ou la lecture …ou autres…
C’est ainsi le lot des citées dortoirs, ce que nous sommes, hélas.
Lhote Christian: « Je rêve d’une démocratie où les conseillers communautaires, départementaux, régionaux ne soient pas là pour essayer de ramener de l’argent pour leur commune , leur canton, mais pour l’intérêt de leur collectivité, département ou de leur région… »: 1000 fois d accord avec vous mais c est un voeu pieux, c est comme payer un passage piétons multicolor aux Bizots!! Et comme le dit BDV, l argent public, les subventions ne sont supportés que par quelques particuliers(l impôt sur le revenu par environ 40% des foyers fiscaux)!!
Moi je rêve d un pays où les élus et les français réfléchissent avant de dilapider l argent public ou privé. Assez de l adage « avoir droit à…gratuitement » mais vivement l adage « avoir droit à…mais devoir aussi ce serait ce qu un minimum »
Tout le monde bénéficie de la santé, de l éducation, des routes gratuites mais combien payent??? Cessons ces choix électoralistes et assez de ces soutiens aux minorités