Samuel Paty – La chronique de Charles Landre

Hommage à Samuel Paty, l’un des visages de la France face à l’islamisme.

Il y a juste un an, Samuel Paty, enseignant, était décapité par un islamiste tchétchène.

Nous savons aujourd’hui que cet assassinat terroriste est le fruit d’une somme de mensonges, d’encouragements, de manipulations et de lâchetés inqualifiables.

La France dans l’hommage national qu’elle rend doit réaffirmer les valeurs de la République mais aussi l’intransigeance totale à l’égard de tous ceux qui s’en départissent et défient en permanence les lois de notre pays. 

Les 98 incidents dans les établissements scolaires Français lors des hommages à Samuel Paty sont 98 incidents de trop qu’il faut réprimer immédiatement alors que, depuis 2012, nous comptons 271 victimes d’attentats islamistes en France. 

271 victimes dans un pays qui, sur de nombreux points, ne sait plus faire respecter les règles qui fondent notre société.

La France est traversée violemment par des revendications identitaires qui, à force de nous perdre dans ces débats sans fins et absurdes, font le lit des communautarismes. Ces revendications identitaires se développement dans un contexte de faiblesse du projet national. Le « modèle Français » est pourtant d’une simplicité absolue. Il accueille. Il unit. Il indifférencie. Mais en France c’est aux cultures, aux religions et aux particularismes de s’accommoder aux règles et aux lois de la République. Le modèle anglo-saxon des « minorités », n’est pas le nôtre. La lutte contre le terrorisme islamiste passe aussi par cette affirmation claire de l’unité de la Nation et de l’ordre Républicain. Il doit se traduire par les moyens donnés à tous ceux, enseignant, policiers, pompiers, personnel de santé, qui les portent, de les appliquer. Nul besoin d’excès langagiers et d’incantations. Il faut le faire. 

Le projet Français c’est cette unité. Sans ambiguïtés. Sans accommodements irraisonnables. Sans lâcheté. 

Car la France doit aussi regarder en face ses lâchetés et ses populations oubliées. Celles, par exemple, que les clientélismes locaux ont abandonné aux communautarismes depuis des années. Encore un terreau sur lesquels prospèrent l’islamisme et le terrorisme.

La mort de Samuel Paty nous oblige. Rien ne sera simple. Mais il faut commencer par dire que nous, Français, faisons et ferons face de toute notre volonté, à tous ceux qui défient les règles et aux lois de la République et que nous n’acceptons pas que l’on transige avec les principes de laïcité, de liberté d’expression et d’opinion qui fondent notre pays. L’islamisme est un défi à la Nation. Nous le relèverons à condition d’en revenir à ses principes simples et qu’à tous les niveaux, les responsables publics fassent preuve du courage nécessaire pour les appliquer partout sur le territoire. Nous le devons à Samuel Paty. 

Car Samuel Paty était de ceux qui propageaient ces principes et ces valeurs. Il est mort car il tentait d’expliquer la liberté d’expression. Je veux rendre hommage à ce professeur d’histoire-géographie et d’enseignement moral et civique assassiné par un terroriste islamiste pour avoir dit ce qu’est la France et la République française.

Charles Landre, conseiller municipal et communautaire de l’opposition  

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