Mardi, nous avions tenté, en vain, de joindre Richard Taiclet, premier adjoint au maire pour avoir sa réaction sur le départ de l’Abreuv’art des Galipotes de l’ECLA à Saint-Vallier pour la salle de la Trèche à Sanvignes.
Au lendemain de ce coup de théâtre, Richard Taiclet faisait comprendre que « l’intention de l’association de partir de Saint-Vallier existait depuis quelque temps. Nous ne décidons pas à la place des gens. Pour un accord, il faut que les deux parties le soient ».
Alors effectivement, mairie et L’abreuv’art des Galipotes ne sont pas tombées d’accord. Mais pouvaient-ils l’être ?
« Nous cherchions un local pour les Galipotes » certifiait le premier adjoint. Un local à vendre qui se situe aux Gautherets. « On nous eu connaissance de ce projet » admettait Fabiola Giorgi. « Mais il est toujours en vente, pas aux normes, donc combien de temps cela aurait-il pris ? » s’interrogeait-elle. « On nous menait en bateau ».
Pour le boeuf musical, la mairie a proposé la salle de spectacle de l’ECLA mais avec la buvette à l’extérieur, sur le parvis. Pour les autres activités de l’association, il a été question des Mazilles (centre de loisirs), de la salle de danse derrière le Crédit Agricole au centre-bourg et finalement non.
« Nous avons appris que l’Agora allait proposer du théâtre. Très bien mais à l’ECLA, dans la salle que nous occupions et aux mêmes horaires. Donc plus de place pour nous » expliquait Fabiola Giorgi.
Et même si personnellement Richard Taiclet regrette la décision de l’association, il précisait néanmoins: « Nous ne pouvons que constater l’attitude de L’abreuv’art des Galipotes ».
Dans ces conditions, le départ devenait inéluctable.
Jean Bernard
Une technique qui fait son effet ! Proposer des solutions en sachant qu’elles ne sont pas adaptées, histoire juste de faire bonne figure…Il est vrai que la commune de St Vallier est plus engagée dans la rénovation de sa magnifique salle de mariage ou son comité de jumelage qui coûtent des sommes indécentes !
Bravo les Galipotes pour avoir honorer les boeufs, le théâtre etc jusqu’au bout avec toujours le sourire et l’envie de partager.
Je vous souhaite une très bonne rentrée à Sanvignes. Nous vous suivrons avec grand plaisir….
En qualité de trésorier de l’Abreuv’Art des Galipotes, je suis très surpris des dires de M. Taiclet !
M. Taiclet a pris son adhésion à notre association en janvier 2018. Mais nous ne l’avons-nous vu à aucune de nos manifestations et activités (comme monsieur le maire d’ailleurs) ? Ni à un bœuf musical ni à l’un de nos ateliers . Adhésion purement de soutien?
Qu’est-ce qui peut lui faire croire que nous souhaitions depuis longtemps quitter Saint-Vallier ? Peut-il s’exprimer plus en détails sur des signes avant coureurs, sur des attitudes ou paroles de notre part ?
Peut-il nous expliquer pourquoi nous avons bataillé depuis plusieurs mois en rencontrant très régulièrement M. DUMONT, adjoint à la culture, qui a chaque fois à noyé le poisson concernant notre avenir à l’ECLA ? Pourquoi les élus n’ont pas eu le courage ou l’honnêteté de nous dire ouvertement depuis plusieurs mois que le Centre Social l’AGORA prendrait de plus en plus d’importance à l’ECLA et que nous n’y avions plus notre place ?
Les bœufs musicaux sont une chose. Qu’il y ait une réglementation des salles spectacles qui nous interdise de tenir une buvette dans les locaux (on ne nous a jamais montré de textes ?) , je peux comprendre. Mais pourquoi avoir attendu dix bœufs pour nous le dire ? Quelles autres solutions nous a-t-on proposées ? Aucune ! J’irai même jusqu’à dire que l’on nous a proposé de tenir la buvette à l’extérieur du bâtiment (ubuesque compte tenu de la gêne occasionnée au voisinage de l’ECLA !) en sachant que nous refuserions et que du coup nous irions ailleurs !
Personne ne parle des difficultés que nous avons eu à organiser ces bœufs dans cette salle de spectacles : interdiction d’utiliser le mobilier que nous avions dans la salle d’expositions, incertitude de l’escamotage des sièges (système vétuste), arrêt de l’aide des Services Techniques pour l’installation de la scène, grosse frayeur en juin quand le système de climatisation à rendu l’âme…
Et les buvettes après les spectacles à l’ECLA, elles ne posent pas de problème ? Pourquoi ne pas inviter le public à échanger avec les artistes à l’extérieur du bâtiment ?
Petite anecdote croustillante : en septembre les élus nous disent « votre bar qui était dans la salle d’expositions (fabriqué il est vrai à base de palettes) n’est pas aux normes de sécurité, vous ne pouvez pas l’utiliser dans la salle de spectacles (ce qui est compréhensible !) ». Qu’à cela ne tienne, destruction, élaboration d’un cahier des charges pour réaliser un bar ignifugé, stable, pliant pour un stockage aisé. Demande de subvention à la mairie pour la réalisation de ce bar qui servirait pour les bœufs musicaux et serait réinstaller dans la salle d’expositions après les travaux dans la salle des mariages (ce qui nous avait été dit).
La mairie nous alloue et nous verse en juin une subvention de 1000€ pour ce bar et nous annonce un mois après que la buvette doit être à l’extérieur du bâtiment ! Vous avez le droit de sourire (ou de rire)!
Mais pour les autres activités : chant, théâtre enfants, ados et adultes, ateliers d’échange de passions et savoir-faire, quelles solutions de remplacement de la salle d’expositions (pour laquelle nous avions signé une convention d’utilisation) nous a été proposées ? Aucune ! A si, pardon, j’oubliais ! Une salle aux Mazilles, qui est occupée par je judo aux jours et horaires qui nous intéressent ! Et aussi une proposition de place dans un hypothétique bâtiment en vente aux Gautherets (la vente n’est pas encore actée et il y aura un long délai pour les travaux d’aménagement et de mise aux normes!).
Pourquoi la mairie s’approprie pour partie notre projet associatif (théâtre enfants à notre place dans la même salle le même jour, notre slogan RENCONTRES, DECOUVERTES, PARTAGES utilisé pendant le discours de clôture du festival jeune public « Queulots Folies » ?
Pourquoi avoir attendu le 10 juillet, au lendemain de ce festival (dans lequel de nombreux bénévoles de l’association se sont investis pour l’aide à l’organisation de la buvette solidaire au profit de trois associations caritatives, pour la sécurisation du site, pour l’animation et pour aider aux entrées des spectacles) pour nous annoncer que nous n’avions plus notre place à l’ECLA ?
Pourquoi avons-nous reçu un courrier du maire nous demandant d’exprimer nos souhaits en locaux, avec promesse d’une réponse fin juillet et que, au 9 août nous n’avons toujours pas de réponse, ceci après deux relances par mail et une visite en mairie !
Autre détail qui prouve l’intérêt que portent les élus à nos manifestations : le 8 octobre 2017, nous avons organisé un thé dansant à l’ECLA dans le cadre de la semaine bleue, au profit des personnes âgées de la commune… aucun élu n’est venus !
Plus de locaux, manque de reconnaissance, manque de clarté, manque de cohérence, manque de confiance, manque d’honnêteté, manque de courage… Comment bâtir un projet associatif en partenariat avec la mairie de Saint-Vallier pour la saison 2018/2019 dans ces conditions ?
La réponse est vite trouvée : DELOCALISATION !!!!!
Désolé si j’ai été aussi long et précis mais j’en ai gros sur le cœur !