A Saint-Vallier il existe un nid pas comme les autres, un secteur sur la ville entre les Goujons et Galuzot où les noms de rue sont parfois bizarrement orthographiés. Des perles, voire des bourdes qui valent leur pesant d’or.
Ainsi, tout au bout de la rue Jean-Baptiste Philippon, vous tombez sur la rue Jeanne Labourbe ou Jeanne Labourde. Avec un « b » ou un « d » ?
Sur une plaque il est inscrit Jeanne Labourbe, sur une autre Jeanne Labourde. Une grosse bourde ? Tellement facile de se tromper que l’erreur a été commise. C’est ce qu’on appelle être à côté de la plaque. On n’est plus à une bourde près.
Jeanne Labourde n’a pas existé, du moins pas à notre connaissance. En revanche, Jeanne Marie Labourbe oui, et à Saint-Vallier, elle a tout à fait sa place pour qu’une rue porte son nom.
En effet, Jeanne Marie Labourbe est une militante bolchévique française qui a participé activement à la Révolution d’Octobre. Elle meurt en mars 1919 à Odessa, exécutée par la police locale aux ordres des Russes blancs, apprend-on sur Wikipedia.
Et la cane de Jeanne, chanson de Georges Brassens, c’est cane ou canne ?
Dans le même périmètre, la rue Titus Bartoli est également orthographiée deux deux façons différentes, Bartoli et Bartholi.
Jean Bernard
Toujours à St Vallier, il doit y avoir 3 écritures différentes pour les bois Pérauds!!
Les habitants de ce secteur peuvent ils confirmer?
J’allais justement le dire !
Bonjour Mr Mallot,
Je ne comprends pas ce que vous écrivez.
Je pense que vous voulez parler de trois orthographes différentes pour un même lieu dit, si tel est le cas est ce que c’est grave ?
La bourde, ça a été d’élire philibert
Et à Montceau, à un angle avec la rue Jean BOUVERI, la plaque de la rue PIERRE Garnier, avec le prénom en majuscules, et le nom en minuscules!!!
À propos de Jeanne Labourbe, rappelons que lorsque elle a été exécutée durant une réunion du Comité Bolchévik, la police russe anti-bolchévique était assistée par des officiers de l’armée française et qu’avant leur exécution, les participants à cette réunion ont été longuement torturés.
Les bourreaux ne sont pas toujours ceux auxquels pense le bon peuple de France.