Un voyage inattendu au cœur du rock et du jazz : un concert exceptionnel de reprises en version jazz.
Le 17 novembre dernier, l’Espace Culturel Louis Aragon à Saint-Vallier, a vibré au rythme d’une fusion sonore aussi audacieuse qu’explosive. Swungy Cookie composé de musiciens hors pair, a su redéfinir les classiques du rock à travers l’instrumentation et l’esprit du jazz. Une soirée inoubliable où les titres cultes ont pris une nouvelle vie, subliment par l’élégance des improvisations et la liberté du genre.
Dès les premières notes de l’intro de “Seven Nation Army” des Whites stripes, le ton est donné : ici, la puissance du rock se mêle à la finesse du jazz. L’intensité électrique de la guitare a été transformée par une rythmique swingante, tandis que la contrebasse, douce mais implacable, réinventait la mélodie avec des harmonies inattendues. Le résultat : un groove irrésistible qui faisait se balancer les têtes tout en offrant une nouvelle lecture de cet hymne du rock.
Le rythme, quant à lui, se faisait plus libre, plus détendu, transformant la structure rock en une véritable promenade jazz.
Le public, venu nombreux fut au départ un peu surpris, s’est rapidement laissé envoûter par cette approche audacieuse. Les solos de guitare, bien que toujours empreints de cette virtuosité caractéristique du rock, s’enrichissaient de nuances jazzistiques, alternant entre improvisations expressives et moments de complicité collective. La basse et la batterie, solidement ancrées dans le tempo, permettaient à chaque musicien de se lâcher sans perdre l’équilibre. Une vraie conversation musicale s’est ainsi instaurée sur scène, avec des échanges aussi dynamiques qu’intenses.
Impossible de ne pas mentionner la prestation de Claire, la chanteuse du groupe qui passe des Rolling Stones à Michael Jackson en passant par Metallica ou Ozzy Osbourne !!!
Si l’exercice n’est pas sans risque, le pari de cette réinterprétation jazz du rock s’avère plus que réussi. Il ne s’agit pas simplement de « mettre du jazz dans du rock », mais bien de repenser le rock à travers le prisme du jazz, en jouant avec ses codes tout en respectant son âme. Chaque morceau devenait alors une œuvre nouvelle, avec des accents de modernité tout en conservant les bases solides du rock originel.
Le concert s’est achevé sur “Time After Time”, une reprise de Cindy Lauper. Une conclusion magistrale à une soirée où le passé du rock s’est mêlé au présent du jazz avec une audace et une maîtrise qui feront date.
La soirée s’est terminée en présence des artistes dans le hall autour de boissons et bien sûr de Cookies.
Bel article qui fait regretter de ne pas y avoir assisté,car pas au courant, manque de pub ou alors je n’ai pas vu