Saint-Vallier – Femmes violentées, ça ne peut plus durer

Entre les assises de l’éducation avec le thème du harcèlement scolaires et l’exposition sur les violences faites aux femmes, la ville de Saint-Vallier tient à prendre toute sa place sur des sujets graves.

L’ECLA se veut donc le lieu de résilience, de résistance  où il est porté à la connaissance des visiteurs, l’impact de ces fléaux, combien il est besoin d’en parler et sensibiliser l’ensemble de la population.

Les femmes battues, violées, tuées par un mari, un compagnon, est devenu un sujet d’actualité. « Cette année nous sommes à 136 féminicides » rappelle Christophe Dumont, maire adjoint à la culture et à l’éducation, le soir de l’inauguration de l’exposition : Violences, elles disent non !

A Saint-Vallier, cette exposition est le prolongement de la journée des droits de la femmes en mars dernier, elle est portée aussi par deux associations Femmes Solidaires et la Ligue des Droits de l’Homme, « sans oublier le réseau VIF (violences intra familiales) souligne le maire, Alain Philibert.

Si aujourd’hui encore et toujours, bien des questions se posent, notamment comment lutter contre la violence faite aux femmes, il est primordiale de leur donner la parole. C’est bien évidemment, « un travail sur l’éducation où l’école à un rôle à jouer » intervient encore Christophe Dumont.

Et quand bien même une école comme à Saint-Vallier se nomme Eugénie Cotton, une féministe et militante, que le comité Femmes Solidaires de Montceau a pris le même nom, c’est insuffisant, « l’actualité nous le rappelle tous les jours » reprend l’adjoint à l’éducation.

Insuffisant, même pour le sous-préfet, Marc Makhlouf, nouvellement arrivé à Autun, « notre droit est perfectible, nous devons aller plus en avant dans la protection des plus faibles, des victimes car elles sont là et bien visibles ».

En effet, la société demande davantage de protection, « il faut aussi faire évoluer les mentalités à commencer dans les écoles avec l’aide des associations. Alors déjà, à la base, nous devons nous comprendre, nous respecter puisque le droit ne suffit pas », explique de sous-préfet. « Oui, il faut légiférer également ».

J.B.

 

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