Rugby Régionale 1 – A Chambertin, le RCMB pourra compter sur Maxime Degueurce

Le RCMB leader et invaincu en quinze rencontres se rend ce dimanche chez son dauphin, Chambertin Olympique. Un match en retard qui tombe à pic pour les Montcelliens qui voudront asseoir encore davantage leur suprématie en Régionale 1 Bourgogne – Franche-Comté.

Certes, au classement le RCMB a de la marge sur Chambertin qui aimerait bien offrir à son public, la première défaite du leader sur un plateau.

Rencontre avec Maxime Degueurce, le numéro 9 du RCMB dont c’est la première saison à Montceau. Un élément précieux.



 

Maxime Degueurce, c’est votre première saison au RCMB, où étiez vous avant ?

 

« J’ai commencé le rugby à St Firmin, puis j’ai joué avec au Creusot en U11 en entente et jusqu’à la Fédérale 2. J’ai également joué l’équivalent d’un an pendant la covid à Villeurbanne, au Rhône Sportif en Fédérale 3. Je suis arrivé au RCMB cette saison en provenance du Creusot ».

 

 

Avez-vous toujours joué au poste de demi de mêlée ?

 

« On peut dire que oui même si j’ai déjà dépanné à d’autres postes comme à l’arrière ou quelques fois à l’aile avec un casque. Julien m’avait même trouvé un joli surnom «  Gradolo » en rapport avec l’ailier fidjien Nadolo qui jouait également avec un casque à l’aile ».

 

 

Ce dimanche se profile certainement le match le plus compliqué depuis le début de saison avec un déplacement à  Chambertin. Le leader invaincu chez son dauphin avec quel objectif ? 

 

« L’objectif est forcément la victoire quand on fait un sport de compétition. C’est maintenant que nous saurons ce que nous valons. C’est surtout le moment de mettre en pratique tout ce que nous travaillons depuis le début de la saison sur le plan du jeu. Ce match pourra également nous permettre soit d’accroitre notre avance au classement soit dans le cas contraire de devoir cravacher jusqu’à la fin ».

 

 

Le RCMB effectue un parcours parfait pour l’instant même si tout n’est pas toujours facile. Finir invaincu est-ce un objectif ?

 

« Si on peut être invaincus jusqu’à la fin, ce serait top. Mais l’objectif est surtout d’améliorer et de progresser dans l’assimilation du plan de jeu et d’être perfectionnistes afin de pouvoir être les plus performants possibles. Tout le monde se donne à fond et reste concentrés. Il y a une certaine homogénéité dans le groupe qui nous aide énormément au cours des matches ».

 

 

Jouer avec différents joueurs à l’ouverture ou les lignes arrières est il un handicap ou les automatismes sont déjà bien huilés ?

 

« Je ne dirais pas un handicap mais cela nécessite de s’adapter à ses coéquipiers. Tout le monde s’entraide à l’entraînement et les coachs nous font souvent tourner à différents postes afin de pouvoir pallier quand il le faut ».

 

 

 

Y a t’il des joueurs avec lesquels vous avez davantage d’affinités sur et en dehors du terrain ?

 

« Je connaissais déjà pas mal de monde quand je suis arrivé au club, j’ai joué avec certains au Creusot lorsque le club avait été mis en sommeil. L’intégration s’est super bien passée avec l’ensemble du club que ce soit des joueurs, du staff et des bénévoles. Après il y a Théo Vorédini, un peu fêtard et qui a des fois de mauvaises influences sur moi avec sa fameuse phrase : « on en boit une et on rentre !» Ce qui n’est pas du tout le cas… car avec lui on finit souvent tard le lendemain matin ».

 

 

 

Lors du dernier match à Dole, vous avez gagné dans la difficulté mais avec le bonus offensif. Les équipes de bas de tableau ne sont jamais simples à jouer ?

 

« Malheureusement je n’ai pas pu aller à Dole. Nous sommes l’équipe à battre, nous en sommes conscients. Nous nous mettons parfois au niveau des équipes que l’on rencontre sans vraiment imposer notre jeu pendant 80 minutes. Mais l’équipe ne lâche jamais rien et on l’a vu à Champagnole où on a réussi à inverser la tendance et à gagner le match ».

 

 

 

Nous assistons souvent à des rencontres plus viriles contre les équipes jurassiennes depuis le début de saison. Est ce votre ressenti ou c’est le contexte du match qui veut cela ?

 

« Le combat est la marque de fabrique des ces équipes. Ce sont ces matches qui nous aident à nous remettre en question sur certains points. Notre force est de faire vivre le ballon et nous sommes un équipe très joueuse mais le rugby reste avant tout un sport de combat, il ne faut jamais l’oublier au risque de nous faire surprendre quand la rencontre est serrée ».

 

 

 

Si vous aviez un mot à passer à votre (grognon) de cousin qui évolue en première ligne pour ce match important, quel serait il ?

 

« Ça serait d’arrêter de m’appeler dans les renversements en me faisant croire qu’il y a un surnombre alors que pas du tout. Blague à part, je suis vraiment content de jouer avec lui. Nous avons beaucoup échangé ensemble quand Vincent et le staff nous ont contactés. Nous sommes issus d’une famille qui aime bien faire la fête mais également bien manger. Cela se voit sur le physique, il est plus solide que moi mais c’est parce qu’il mangeait mes assiettes à la cantine ».

 

 

 

Le RCMB est un club qui est reparti au bas de l’échelle avec Stéphane Robbe et Cédric Dhuit et le voici aujourd’hui aux portes de la Fédérale 3. Une explication ?

 

« Le travail qui a été réalisé en si peu de temps est incroyable et je pense qu’on ne peut que les féliciter. Le club est bien structuré et il y a beaucoup de jeunes à l’école de rugby. Ce qui est précieux surtout en ce moment où l’on voit énormément de clubs en entente et qui sont à la recherche de licences pour survivre ».

 

 

 

Un petit mot aux supporters ?

 

« On ne peut que les remercier de tout le travail qu’ils fournissent tout au long de la semaine et le dimanche aux bords des terrains. Grâce à eux, nous n’avons aucune excuse. Les bons résultats sont, pour ainsi dire, la reconnaissance de leur investissement au club ».

 

 

Recueilli par J-F.P.

 



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