Rencontre – Peter Pan est Montcellien

Qui ne connaît pas Peter Pan, ce voltigeur dans les étoiles en collant vert ? Alors savez-vous que ce Peter Pan dont on ignore en fin de compte l’identité, est Montcellien. Il est bien né en 1902 ( ah oui, quand même !) sous les doigts de J.M. Barrie, un personnage qui, justement,  a pris corps sous la forme de Margaux Bonin, comédienne et metteur en scène ce samedi après-midi aux Ateliers du jour à Montceau-les-Mines.

Peter Pan est Montcellien, l’espace de 50 minutes avec Sihana, une compagnie lyonnaise dont deux des trois éléments _ pour ce spectacle _  sont originaires du bassin montcellien et même Doriane, la régisseuse lumière.

Ils sont donc venus interpréter, jouer « La voix de Neverland », le pays imaginaire des enfants perdus, de la fée clochette, du capitaine crochet, des pirates, des indiens ou encore du crocodile. Neverland qui rappelle aussi ce ranch, sorte de grand parc d’attractions, créé par un certain Mickael Jackson pour des enfants qui ne grandissent jamais.

Ils se sont connus à Parriat avant de poursuivre leurs études à Lyon. Ils sont de Saint-Vallier, Saint-Eugène et Montceau-les-Mines. Un collectif sur lequel s’est greffée Margaux Bonin, la voix à tout faire, conteuse des aventures de Peter Pan. Car Sihana, avec Baptiste Ruhlmann et Katalin La Favre, une Américaine venue étudier la musique à Lyon, a été au départ un ensemble musical de percussions et instruments anciens. « Et nous avons imaginé ce spectacle pour jeunes enfants sur Peter Pan » explique Baptiste. Avec une exploration musicale très intéressante.

Une première création qui devrait en appeler d’autres tant l’originalité dénote et subjugue l’auditoire. Musicalement, l’accompagnement est d’une grande qualité, tout autant que peut l’être le texte.

Encore faut-il ne plus vivre au crochet… du capitaine pour cette jeune compagnie. Le talent, ils l’ont, la notoriété pas suffisamment. Important alors que Montceau-les-Mines accueille cette compagnie, puisse lui procurer un peu de ce pollen des fées et lui permettre de s’envoler au pays où les enfants grandissent, sauf un.

Le chemin du succès, c’est « deuxième à droite et tout droit jusqu’au matin ».

Jean Bernard

 

 

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