Pampelonne, sa plage, son club créé en 1955, Ramatuelle, les stars, les amis… Aïe aïe aïe, il est temps que le confinement se termine. Comment ? En 2021… D’ici là, Jean-Michel Léger aura d’autres idées. D’un recueil photos il en fera peut-être un film, un long métrage sélectionné au Festival de Cannes.
Le confinement, c’est comme le mal de mer, ça tangue de tous les côtés. Alors pourquoi faire référence au club 55 alors que le sujet est le livre de Jean-Michel Léger ? Tout simplement parce qu’il met en exergue 55 photos.
55 photos prises essentiellement pendant le premier confinement puis ensuite le déconfinement, d’où le titre : L’oeil du (dé)confiné.
Jean-Michel Léger est commercial au Bon Coin à Montceau, aussi le confinement l’a-t-il passé en télétravail, chez lui, à Saint-Vallier. C’est un touche à touche et la photo une touche supplémentaire à ses passions. Chaque jour, pendant l’heure de sortie, « le prisonnier » Jean-Michel s’en allait mitrailler la nature autour de chez lui. « Une drôle de vie » dit-il au passage.
Ses photos, ils les partagent sur Facebook et bonne surprise, ses clichés plaisent. Alors il met en place en groupe sur le réseau social, ils seront environ 200 personnes à l’encourager dans sa démarche. Le déconfinement arrive, Jean-Michel poursuit sa quête et profile de sa liberté recouvrée pour pousser plus loin ses balades.
Même à la lumière d’un réverbère, c’est beau
55 jours de confinement, c’est long et l’album photos s’allonge.
Alors lui vient l’idée de réunir 55 photos à partir de L’oeil du confiné qui devient ensuite L’oeil du déconfiné et finalement le titre de son livre : L’oeil du (dé)confiné.
Il profite de son groupe sur Facebook auquel il demande de voter pour les meilleurs clichés. Et les 55 les plus sollicités ont pris place dans le livre. On y trouve même la ponette lâchement assassinée à Saint-Vallier. « Je ne pouvais pas me douter du destin tragique, la photo a été prise le 1er mai, Océane a été massacrée fin août », précise-t-il. Quel acte ignoble.
Et de toutes les photos, celle qui a reçu le plus de suffrage, est celle de son jardin prise à la lumière d’un réverbère, à l’heure où tout le monde dort. Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour dénicher la plus belle prise de vue.
Ceci dit, toutes les photos sont légendées de la plume de Jean-Michel Léger. C’est léger, informatif et ensoleillé.
L’oeil du (dé)confiné, un rayon de soleil qui réchauffe l’âme. Un voyage complètement déconfiné.
Jean Bernard
L’oeil du (dé)confiné de Jean-Michel Léger réalisé par Centre com à Montceau-les-Mines. Où le trouver ?
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