Combien de fois ne l’avons-nous pas croisé, un coup du côté de la Saule, un autre le long du canal, une fois encore ici où là. Il marche seul.
A croire que Jean-Jacques Goldman et Christophe se sont connus pour écrire et composer:
Je marche seul
Dans les rues qui se donnent
Et la nuit me pardonne, je marche seul
En oubliant les heures,
Je marche seul
Christophe marche, il marche beaucoup. Sac à dos, bermuda, mollets taillés dans le muscle, il avance un peu de manière chaotique mais toujours avec le sourire.
Mais pourquoi marche-t-il autant ? « Parce que j’aime ça » répond-il. Il a commencé il a deux ans, s’est inscrit au club des Pas Toqués à Blanzy et chaque jour, autant que possible, il part de chez lui pour une vingtaine de kilomètres. Des fois plus, des fois moins. « Je suis allé une fois jusqu’à Palinges » dit-il. Puis il nous montre son smartphone sur lequel il comptabilise les distances parcourues. Depuis le 7 juillet, sa moyenne est de 15 km par jour.
Ce dimanche, par exemple, il a quitté son domicile vers midi, a flâné du côté du port et « je pense rentrer chez moi vers 18h ». Et ce malgré la forte chaleur. « Elle ne me dérange pas », assure Christophe.
Marcher, « c’est mon plaisir ». Aussi aimerait-il mettre ses pas sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, « ça me plairait ».
Jean Bernard
Bravo Christophe, beaucoup vous moque, mais moi je suis en admiration, mes respect Monsieur!