Rencontre – Benoît Garnier, il met du sound dans sa vie et propage sa conception du son

Question. Quel est le rapport entre Terreur Twist, groupe qui s’est produit dernièrement à l’Usine Aillot et Benoît Garnier ? La terreur ? Non, pas du tout. C’est plus ténu mais l’un sans l’autre, ça ne peut pas fonctionner correctement. Leur point commun, c’est le son.

Benoît Garnier a assuré la sonorisation du groupe pour son concert. Il perçoit le son avec son sens aigu de l’ouïe et ne veut pas se contenter de monter ou descendre les curseurs sur la table de mixage. Il conçoit des enceintes, des engins qui ne se trouvent nulle part ailleurs que chez lui et dont l’ambition est de les commercialiser.

Vendre des enceinte de sa fabrication avec une optimisation des systèmes. « J’introduis des composants de meilleure qualité » dit-il. « Je réalise les caissons dans lesquels j’intègre les haut-parleurs. L’idée est de fabriquer pour les musiciens » même s’il peut sonoriser une salle de spectacle.

Tout jeune, il a commencé dans les soirées, « les boums quand j’avais 12/14 ans ». Il a même monté un groupe de hip hop à Montceau-les-Mines avant de s’occuper du son et de la lumière pour la troupe Golmus pendant quelques années.

Benoît Garnier est un touche à tout mais rien ne vaut une formation de technicien son et lumière avec un stage, notamment chez un concepteur d’enceinte à Lyon. « C’est à partir de là, en 2003, que j’ai commencé à fabriquer des sonos » indique-t-il.

Il travaille aussi comme régisseur à l’ECLA à Saint-Vallier, bosse ensuite à Lyon à Chalon-sur-Saône. « J’installais les sonos dans les discothèques, les salles de spectacle, pour les festivals » et il devient intermittent du spectacle en 2015 avant de tout arrêter suite à un accident de la route en 2020. Il touche depuis une pension d’invalidité.

Mais c’est trop peu pour développer son concept et ses idées. « Heureusement, j’ai mon oncle et mon père qui m’ont aidé » rappelle-t-il. Son chez lui à Ciry-le-Noble est devenu son atelier. Une petite maison pour grandes idées.

Aujourd’hui, il veut se faire connaître, que le monde du spectacle fasse appel à lui. « Pourquoi aller chercher une boîte de sono à Saint-Etienne alors que je suis là » fait-il remarquer.

A 42 ans, il vient donc de créer sa marque « BLD Sound ». Benoît Garnier conçoit et fabrique (06 22 47 99 50). « Je m’approche de l’ingénieur du son » déclare-t-il. Il ressent des vibrations quand d’autres ne perçoivent qu’un son étrange.

Benoît Garnier n’est pas un étrange personnage, il a une passion le sound.

Jean Bernard

 

 

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