Il est dans la lignée des députés de la République en marche, droit dans ses idées empruntant parfois un sentier détourné pour amender sa propre réflexion. Rémy Rebeyrotte est un fin politicien face à la presse, usant du off à bon escient, même quand il s’agit de commenter la dernière intervention du président de la République à l’Elysée.
A sa permanence au Creusot, Rémy Rebeyrotte, d’un ton parfois badin, voire enjoué, revient sur les propos d’Emmanuel Macron.
Le renforcement des services publics, il y aura un avant et un après. « C’est le renforcement de la concertation entre les élus et les citoyens qui nécessite un travail pédagogique et demande une exigence. Les Français veulent être davantage acteurs de l’action qui les concerne, c’est une demande légitime », dit-il.
Il va s’en dire que sans l’arrivée inopinée des gilets jaunes un certain 17 novembre 2018, le président n’aurait sans doute pas mis un coup d’accélérateur sur le pouvoir d’achat. Un mouvement qui, pour le député de la 3e circonscription de Saône-et-Loire, « s’arrête le 10 décembre 2018 et auquel j’ai toujours reconnu sa légitimité » précise-t-il. Un mouvement qui aujourd’hui se complaît « à défaire la démocratie par la rue et les extrémistes et ça, c’est autre chose ».
Le numérique, l’avenir de la concertation
La concertation, Rémy Rebeyrotte l’imagine via le numérique « tout en tenant compte des territoires et de la proximité par le RIP (référendum d’initiative partagé) en mettant en place un secrétariat de la concertation numérique auprès du Premier ministre. A ce propos, je suis ravi que Macron n’a pas retenu le RIC (référendum d’initiative citoyenne) ». Le RIP est à même d’aborder des sujets très précis « et avoir une concertation locale et nationale ».
Un député donc très attaché à la démocratie participative, favorable à une refondation de la Ve République, au retour du septennat, « j’avais d’ailleurs voté contre le quinquennat » et réduire à 480 le nombre de parlementaires « comme au début de la Ve République ».
Pourtant, au milieu de ce contexte plus que favorable à ses yeux, Rémy Rebeyrotte admet avoir été déçu par le comportement de certains retraités, on va dire les plus aisés qui n’ont pas compris l’effort demandé par le gouvernement, « leur manque de solidarité » souligne le député et d’apprécier que le président revienne sur la non-imposition des retraites inférieures à 2000 euros et à une réindexation raisonnable sur l’inflation.
Quant aux élections européennes et la liste Nathalie Loiseau que « je soutiens », c’est avant tout parce qu’elle « porte une vision de l’Europe combative face aux défis mondiaux et plus protectrice à l’intérieur de ses frontières » contrairement aux LR qui veulent conserver l’Europe en l’état, « j’exagère à peine » ironise le député.
C’est faire du climat, de l’écologie, du numérique, de la santé, des transport, les « Airbus » de l’Europe. Tout reste à inventer.
Et les 80 km/h ? Une mesure pas nécessairement adaptée selon les portions de routes. « C’est une mesure générale et nationale alors nous devons réexaminer les situations au cas par cas » selon le bon sens du député.
Jean Bernard
c monsieur et une girouette du socialisme il es passer a lrem
même dans sa ville il n es plus crédible
Ou comment aller là ou le vent nous porte……………la girouette !!!
Mr Reyberotte est juste lui aussi victime d’un système qui fait que de la politique on puisse faire un métier. Je ne connais pas Mr le député Reyberotte mais j’ai connu un Rémy assoiffé de justice et sa famille très honorable. Ça me désole pour nous mais tout aussi pour lui quand je vois ce qu’il est devenu. Perso, je ne l’envie pas et je préfère ma place à la sienne…
La parole des députés LREM est insignifiante.
C’est une situation étrange de voir des gens qui se sont efforcés souvent pendant de longues années de devenir « représentant du peuple » et qui lorsqu’ils sont enfin élus ne peuvent que nous laisser voir qu’ils sont des pantins sans force ni conviction. Des marionnettes de papier maché entre les mains de l’hyper-pouvoir central.