Communiqué de Julien Odoul, tête de liste RN aux élections régionales en BFC.
Pourquoi la sécurité doit devenir
une compétence régionale.
Grâce au Rassemblement National et à ses alliés, le thème de la sécurité s’est invité dans les débats de la campagne pour les élections régionales des 20 et 27 juin.
Bien entendu, nos adversaires, qui vont de la gauche sortante conduite par Madame Dufay aux LR conduits par Monsieur Platret, en passant par la liste présidentielle de Monsieur Thuriot, auraient sans doute préféré que l’on évite ce sujet. Il est vrai que tant le bilan catastrophique de la première, que l’absence d’anticipation des seconds, ne les qualifiaient guère pour porter légitimement cette problématique.
Pourtant, n’en déplaise à celles et ceux qui firent tout pour évincer ce thème des débats, en argumentant notamment sur l’absence de compétences de la région en la matière, il est vite apparu que les circonstances et la volonté des Français imposaient que l’on traite de la sécurité comme d’une priorité absolue. L’urgence sécuritaire s’impose désormais aux élus régionaux tout comme s’est imposée à eux, il y a peu, l’urgence sanitaire.
S’il est un pronostic facile à faire, c’est bien celui selon lequel la sécurité a vocation, à court terme, à s’imposer comme une compétence régionale de plein exercice. En premier lieu, parce que face à l’ampleur prise par la criminalité dans notre pays, et l’impact que cela a sur la vie de nos concitoyens, c’est une réponse collective et massive qui est aujourd’hui devenue indispensable. Ensuite, parce que la lutte contre le crime ne peut plus être, pour des raisons stratégiques, logistiques et financières, que du seul ressort de l’État. La sécurité est désormais de façon irréversible, l’affaire de tous, et de toutes les collectivités.
Mais ce qui qualifie particulièrement la région tient dans quelques idées forces que le Rassemblement National a identifié depuis longtemps et avant tout le monde.
Ainsi, la région, par ses dimensions géographiques et humaines, par ses moyens, ses ressources et sa possible organisation tactique – c’est à dire au plus près des citoyens -, peut valablement apporter aux services de l’État chargés de la lutte contre la délinquance, un appui inestimable dont on ne peut plus se passer aujourd’hui. C’est également par les compétences qui lui sont déjà dévolues, mais peuvent être facilement articulées avec la lutte contre la criminalité, que la région pourra trouver cette légitimité particulière pour s’imposer comme un acteur essentiel de la sécurité publique. Enfin, c’est parce que certains services de l’État, telle la gendarmerie nationale, sont déjà positionnés sur ce territoire qu’une efficacité opérationnelle pourra être utilement recherchée et trouvée. Notons à cet égard, que la police nationale devra, à très court terme, se positionner sur ce ressort également.
En attendant que cette prise de conscience s’impose à tous et dans l’intérêt de tous, si je suis élu président de la région Bourgogne Franche-Comté, j’anticiperai cette évolution inéluctable. D’abord, en organisant dès le début du mandat avec les acteurs concernés, représentants de l’État, élus, corps intermédiaires et populations, des « assises de la sécurité en région ». Cette consultation permettra d’affiner la stratégie régionale en matière de sécurité, et d’identifier précisément les attentes des habitants. En développant ensuite toute une série de mesures d’appuis opérationnels aux forces de l’ordre, afin de leur donner les moyens de lutter efficacement contre la délinquance. En procédant à des recrutement d’agents de sûreté qui, dans les transports et les lycées en particulier, viendront contribuer à la sécurisation de ces espaces publiques. En développant, par des moyens financiers substantiels, l’aide aux victimes et l’assistance aux femmes victimes de violences. Enfin, je lancerai, en partenariat avec l’éducation nationale, l’idée de la création d’un institut régional des métiers de la sécurité. Dédié à la formation professionnelle des jeunes qui souhaitent faire carrière dans cette filière de métiers, cet établissement formera les futurs policiers (nationaux et municipaux), gendarmes, pompiers ainsi que celles et ceux parmi les jeunes qui se destineront à la sécurité privée.
Une fois à la tête de la région, c’est une politique ambitieuse, globale et structurante en matière de sécurité que je mettrai en place en faveur des Bourguignons et des Francs-Comtois.
Ah tiens , le pourfendeur des éoliennes , le piètre calculateur des avancées en termes de relance économique de la région , sans parler des remarques plus que désobligeantes envers les agriculteurs pensent qu’il va convaincre en attisant les braises sur l’immigration ; sujet qui est déjà largement abordés par le gvt actuel.
Et on voit bien que comme pour les éoliennes, ce n’est qu’un effet d’annonce car les formations de policiers ou de gendarmes ne font pas partie des attributions de la région. Il faut dans les 2 cas passer un concours et suivre des formations dans des écoles dédiées à ces 2 corps de métier. C’est ballot quand même .