membre du Parti de la Gauche Européenne-Section Bassin minier.
Fabien Roussel a présenté le programme du PCF pour la présidentielle. (suite)
Révolution du travail, revalorisation des salaires, sécurité de l’emploi et de la formation
1 – Un mouvement d’augmentation générale des salaires, des minima sociaux et des pensions sera engagé : Le smic horaire sera augmenté pour atteindre rapidement 1 500 euros net par mois (soit 1 923 euros brut). La loi imposera qu’aucune branche professionnelle ne puisse décider d’un seuil minimum inférieur au Smic, et que ce seuil soit automatiquement réévalué avec le Smic. Les salaires de la fonction publique seront augmentés de 30 %. Aucune pension ne pourra être inférieure à 1 200 euros net, et la demi-part des veuves et des veufs sera rétablie. Par la loi, l’égalité salariale femmes-hommes sera réalisée en un an. Des négociations tripartites (État, organisations patronales, organisations syndicales des salarié·e·s) seront organisées pour une hausse généralisée de la grille des salaires. La reconnaissance des qualifications réelles et la revalorisation des salaires de certains métiers, indispensables au fonctionnement du pays, seront impulsées.
2 – La loi El Khomri, les ordonnances Macron et la loi Borne sur l’Assurance-chômage seront immédiatement abrogées : Le comité d’entreprise (CE) et le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) seront rétablis dans leurs prérogatives, après la suppression du comité social et économique (CSE) imposé aux salarié·e·s. L’accord de branche primera de nouveau sur l’accord d’entreprise. Les demandeuses et demandeurs d’emploi retrouveront leurs droits attaqués sous les précédents quinquennats, sur le délai d’ouverture des droits comme sur le niveau de l’allocation.
3 – Tous les plans sociaux et les licenciements en cours seront suspendus : Le moratoire donnera le temps d’établir, en toute transparence, la situation réelle de l’entreprise et de mettre en place des solutions alternatives, avec l’obligation qu’elles ne donnent lieu ni à des suppressions d’effectifs, ni à la baisse du prétendu « coût du travail ». Dans chaque cas, seront réunis, sous l’autorité des préfets, les directions des entreprises, les représentants des salarié·e·s, les élu·e·s locaux et les établissements bancaires. À partir de l’examen des situations, il leur reviendra de faire annuler les licenciements — notamment en cas de distribution de dividendes —, de permettre la réalisation des projets proposés par les salarié·e·s, ou encore de mettre en place un dispositif de reconversion avec maintien du revenu.
(à suivre)
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