Le sujet arrivait au conseil municipal de Montceau, mardi soir, juste après l’approbation du compte administratif 2024 qui a suscité des critiques musclées des oppositions de gauche et tout particulièrement, du socialiste Laurent Selvez, soutenu, pour une fois, par ses amis d’un soir.
La gauche a reproché à madame le maire de trop dépenser, « de vider le compte en banque » se délectait Laurent Selvez. Et quand bien même, Lionel Duparay, désormais ex-adjoint aux finances et Lilian Noirot qui ne cache plus son soutien à la majorité, ont admis qu’il il est nécessaire de faire des efforts dans les dépenses, le conseil municipal devait entériner le financement de la transformation de l’ancienne école maternelle François Pompon du Bois du Verne en accueil de loisirs sans hébergement.
Une école maternelle tellement vétuste, « très vétuste » insistait Marie-Claude Jarrot, qu’elle a fermé au profit de la nouvelle école maternelle Simone Veil, juste derrière. « Nous prenons nos responsabilités pour les enfants » formulait le maire en réponse aux attaques des oppositions.
L’école Pompon a aujourd’hui 100 ans et son architecture est assez typique de la fin du 19e siècle. C’est un exemple d’architecture scolaire caractérisé par un style éclectique inspiré du néo-gothique. Ce bâtiment a été conçu par l’architecte François Dulac qui a marqué la région montcellienne par ses réalisations architecturales.
Cette école est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1991 pour sa façade et sa toiture. Elle présente uns structure en pierre de taille avec des éléments décoratifs tels que les arcs de décharge en brique, des têtes de cheminées et des corbeaux de corniche.
Evidemment, d’importants travaux sont nécessaires pour :
– améliorer significativement la performance énergétique;
– améliorer le confort des occupants, en hiver comme en période chaude, laquelle est la plus utilisée pour cette activité;
– optimiser et rationaliser l’usage des surfaces disponibles tout en retravaillant l’agencement des locaux pour obtenir un fonctionnement satisfaisant en usage ALSH.
Ce qui se traduit par (voir les plans ci-dessous) :
Qui dit transformation, dit travaux, dit coût, dit financement.
Le coût se monte à 1 483 598 € HT et sera « financé à 70% » annonçait Marie-Claude Jarrot, « ce qui me paraît très ambitieux » lui rétorquait Isabelle Louis. « Nous atteindrons les 70% de subventions » lui répondait madame le maire.
Le second centre de loisirs, le Moulin Enchanté situé rue de Saint-Gengoux, fera également l’objet d’une rénovation.
J.B.
